Ça ne circule plus à Oran !

La circulation à Oran a connu des améliorations relatives avec lesdernières réalisations (boulevards périphériques, échangeurs, trémies...).Cependant, nombre de points noirs persistent, notamment en ville où le manqued'aires de stationnement se fait de plus en plus sentir.C'est le cas à la sortie de la ville en allant vers la corniche,précisément entre Bastos et la pêcherie. Malgré l'apport considérable de l'échangeurOran/ouest dans l'amélioration de la circulation à ce niveau, ça circuletoujours mal sur le tronçon cité. Pour deux raisons. D'abord, il y a le traficdes véhicules sortant du port qui déborde sur cette voie devenue à sens unique,notamment durant la saison estivale. Pour régler ce problème, un nouveau planréglementant le trafic automobile dans l'enceinte portuaire est à l'étude,apprend-on.L'autre contrainte est liée au rétrécissement de ladite route à hauteurde l'accès du port de pêche. Cette configuration sera bientôt corrigée selon lesous-directeur du développement des infrastructures de base de la direction destravaux publics (DTP) avec, explique-t-il, le réaménagement du site situé surle tracé de la route, qui prévoit la démolition d'un lot de constructions pourélargir la chaussée et la giration. Les procédures d'expropriation serontlancées prochainement, selon la même source. Un autre point noir déploré, legrand boulevard de la cité Djamel. Là, des travaux sont en cours pour la réalisationd'une trémie pour résorber l'encombrement généré par le cisaillement «3èmeboulevard périphérique/route du port/CW 46». Une fois achevée, cette trémiepermettra notamment de dévier les poids lourds entrant et sortant du port versla rocade sud, ce qui à coup sûr permettra de désengorger ce secteur routier. Un autre casse-tête déploré par les automobilistes est sur la banlieueest de la ville, notamment au niveau du CW 74 reliant Haï Es-Sabbah et HaïNedjma (Chteïbo) et agglomérations environnantes. Pour régler ce problème, laDTP envisage un projet de dédoublement de cette route, indique le mêmeresponsable de cette direction. Par ailleurs, celle-ci parie gros sur la routede Ras El-Aïn pour fluidifier le trafic automobile dans tout Oran. Qualifiée d'«anneauqui manque à la boucle», cette route qui va pratiquement du port d'Oranjusqu'au siège de la 2ème Région militaire en passant par Sidi El-Houari, etqui est à un taux d'avancement de 80%, formera en effet avec la rocade uneceinture routière autour de la ville. Mais en attendant sa livraison, d'énormesdifficultés de la circulation sont enregistrées à Sidi El-Houari, et les ruesde Oudjda et Tlemcen, entre autres.