Les manifestations de rue étaient encore hier au rendez-vous sur les grands axes routier de la wilaya de Béjaïa. Après la RN9, qui a subi le diktat de manifestants de Féraoun durant la journée de lundi dernier, c'était hier au tour de la RN26 de vivre le même sort. Les bénéficiaires de 80 lots de terrain domaniaux dans la commune de Timezrith n'ont pas trouvé mieux que de fermer la RN26, au niveau d'un point inhabituel. Au moyen de barricades de fortune, les bénéficiaires frondeurs ont pris place dès le petit matin au carrefour qui mène vers l'hôpital de Fenaïa rendant impossible même un quelconque détour sauf à prendre le risque de traverser l'oued de la Soummam. Tout ceci pour poser un problème de régularisation qui traîne depuis près de 30 ans. A ce jour, le problème reste posé et les 79 bénéficiaires ne veulent pas se contenter de la solution avancée par le chef de daïra et le maire de la localité. Laquelle solution consiste en la révision du plan d'aménagement urbain en cours de réalisation. Alors, ils sont descendus dans la rue exigeant une régularisation immédiate. En réponse, le wali de Béjaïa qui intervenait hier sur les ondes de la radio locale les a rappelés à la sagesse pour lever le blocus. Si la solution préconisée n'est pas satisfaisante, il reste la justice comme recours palliatif et c'est à la chambre administrative de trancher. Alors que l'insécurité règne sur les grands axes routiers du fait de ces fermetures intempestives, les travailleurs de la commune d'Ighil Ali ont fermé le siège communal pour réclamer et en faire une dénociation. Le siège de l'APC a été paralysé hier suite à une journée de protestation observée par les élus et les travailleurs en solidarité avec le maire qui a été agressé par un individu le 17 octobre dernier. Les élus des autres tendances partisanes formant l'exécutif ont, également, exprimé leur soutien au président de l'APC qui a «déposé plainte». Des individus avaient fait irruption au sein de l'établissement de santé de proximité (Epsp) de la commune «ivres morts» et avaient menacé et agressé verbalement puis malmené des employés, avons-nous appris. Le maire revendique une fois encore «l'ouverture d'un siège de sûreté de daïra», estimant que la commune d'Ighil Ali est parmi les rares localités qui ne sont pas dotées de sûreté dans la wilaya de Béjaïa». «Nous subissons quotidiennement des actes hostiles, offensants, injures, grossièretés, menaces et parfois des bagarres que provoquent certains citoyens irrespectueux», souligne-t-on. Là aussi le problème est, selon le wali pris en charge. L'enveloppe complémentaire nécessaire pour finaliser la réalisation d'une sûreté de daïra vient de parvenir à la wilaya, a-t-il indiqué.A Akbou, les récents bénéficiaires des 270 logements sociaux de la cité 17 Octobre 1961 (dite aussi ex-Caserne) ont bloqué hier le siège local de l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi). Une délégation de ces derniers a rencontré le responsable de l'annexe, entre autres, avec au bout un procès-verbal cosigné portant sur la prise en charge des revendications des manifestants, notamment la réalisation de travaux d'étanchéité et de plomberie, le raccordement des logements en gaz de ville, etc.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com