Ça flambe!

Le Ramadhan est à nos portes et comme chaque saison, à cette époque, les autorités publiques se veulent rassurantes quant à la disponibilité des biens de consommation et la stabilité des prix. Vieille antienne qui revient à la veille de chaque début du mois sacré, qui ne convainc plus personne, alors que rien n'a évolué au long de ces derniers Ramadhan où la situation n'a cessé, en revanche, d'empirer. En fait, on peut déjà avoir une idée de ce que sera le prochain mois de jeûne au regard de l'envolée des prix de certaines denrées comme la viande blanche qui a vu son prix grimper en quelques jours de 180 DA à 360 DA dans certaines régions du pays, notamment à l'Est. Pourtant, le mois sacré n'est annoncé que dans dix ou douze jours. C'est en fait devenu un rituel! L'approche du mois de Ramadhan est pour le consommateur algérien un véritable cauchemar qui voit les prix à la consommation flamber quelle que soit la nature des denrées achetées. Une histoire sans fin dans laquelle le consommateur est mis face à l'alternative: à prendre ou à laisser! Ces hausses des prix répétitives des fruits et légumes et des viandes rouges et blanches - ne parlons pas des pruneaux et autre ingrédients qui entrent dans la confection des plats spéciaux en cette période de jeûne dont les prix atteignent des sommets vertigineux - laissent le consommateur otage de spéculateurs qui font fi des règles minimum du commerce, ne sachant pas raison garder. Les autorités dans tout ce micmac' Elles assurent avec la même régularité que tout a été mis en oeuvre pour assurer un jeûne serein à la population.