«La justice est l'administration de la force... La justice est la sanction des injustices établies. » disait Anatole France. S'il est un domaine où le droit international est continuellement violé, où ce droit n'a pratiquement plus aucune valeur, c'est bien celui des « relations » de « l'Etat » d'Israël avec le monde extérieur.Grâce au soutien sans faille de l'administration américaine, le régime sioniste peut se permettre d'adopter un comportement qui, s'il émanait d'un autre pays, entraînerait automatiquement de sévères sanctions. Israël n'est pas seulement protégé par le veto systématique des USA au Conseil de Sécurité de l'ONU. Du fait de l'influence et de l'emprise des milieux sionistes sur la vie politique américaine, c'est comme si ce pays était partie intégrante des Etats-Unis, avec tous les avantages que cela comporte, mais sans les inconvénients. Car si Israël était le 51ème état de l'Union, il n'aurait que deux sièges au Sénat et une douzaine à la Chambre des représentants. En fait, comme dit le journaliste israélien Uri Avnery, l'Etat sioniste contrôle pour le moins 80 sénateurs et 300 représentants, ce qui garantit un financement ininterrompu par le contribuable américain de l'aventure militaire et colonialiste en Palestine. Pratiquement tous les traités et conventions sont bafoués par le gouvernement sioniste - sans même parler des nombreuses discriminations raciales dont sont victimes, à l'intérieur, les « citoyens » israéliens non juifs. Dans les territoires occupés, au mépris des diverses résolutions de l'ONU, le droit des peuples et les droits de l'homme sont restés lettre morte. La torture y est courante (et légalisée par la Cour suprême), y compris sur les enfants. De même que sont courants les assassinats ciblés ou aveugles, les emprisonnements arbitraires, les violations du droit de libre circulation, les déplacements forcés de population, la destruction de maisons, l'arrachage de cultures, la mainmise sur l'eau, l'implantation de colonies, etc... Les terroristes d'Etat commandés par Netanyahu détruisent systématiquement l'infrastructure dont dispose (ou disposait) l'Autorité palestinienne. Ses représentants sont déclarés hors-la-loi (quelle loi '), pourchassés, tués ou traînés devant des tribunaux illégaux situés hors des territoires. A titre d'exemple, le dernier assassinat du ministre de l'intérieur palestinien qualifié, euphémisme oblige, de simple. Autre cas assez significatif, en octobre 2002, le procès-spectacle mis en scène à Tel Aviv contre le député palestinien Marwan Barghouti, kidnappé au mépris de son immunité parlementaire et jeté en pâture à un « public » composé exclusivement d'enragés du Mossad . Les maîtres d'Israël pratiquent au quotidien, à l'échelle de la Palestine, ce que les dirigeants des Etats-Unis rêvent de faire partout dans le monde, mais n'osent pas encore mettre à exécution - statut oblige.
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Posté Le : 16/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com