Algérie

Ça commence toujours quelque part !



Un Bouteflika qui renonce, un Ouyahia qui démissionne et un nouveau Premier ministre, pas nouveau du tout puisqu'il a été puisé dans le gouvernement sortant, la transition reste encadrée par le clan avec le même chef d'Etat au contrôle. Certains parlent de victoire quand d'autres contestent le fait que ce dernier s'entête à vouloir rester aux commandes, tout en s'aménageant un temps dont on ignore tout de la longueur.La ville a beau crier victoire à coups de klaxon, les questions relatives à ce qui reste à faire pour assurer au pays l'avenir qu'il mérite et espère restent posées. Maintenant que l'on découvre un Président qui affirme n'avoir jamais eu l'intention d'y aller, on se dit que l'on avait bien raison de s'interroger sur l'identité de ceux qui dirigent l'Algérie et encore plus grave, décident en son nom. Si telle était l'exacte vérité, ce dont on dit douter ici et là, quelle serait l'alternative qui s'offre au pays ' La situation étant dans l'état que l'on sait, autrement dit délicate au point de menacer l'équilibre précaire dans lequel l'aura laissée une partie de l'administration, peut- être mais pas sûr, en fin de parcours, les consultations vont aller au rythme que le même système leur dictera, ce qui n'aura rien de surprenant.
Il n'est dit nulle part que l'on ne continuera pas à considérer les Algériens comme des sujets et jamais comme des protagonistes. Excédée, une jeunesse qui tout en faisant montre d'une maturité dont on n'aurait jamais soupçonné la teneur devrait refuser de se laisser de nouveau conter fleurette. Elle a chanté oui, mais pour le départ et non le prolongement du 4e mandat d'un Bouteflika qui, un jour, n'est plus en possession de ses moyens et, le lendemain, signe une lettre qui nargue la nation plus qu'elle ne répond à la demande populaire. Ahurissant ! Les proches de Bouteflika vont assurer le changement dans la continuité.
Seront-ils encore là, les jours prochains, pour dire à tous les vieux qui voudraient prolonger leur mainmise sur leur avenir, qu'ils ont cessé de se taire, et qu'il n'est plus question pour eux de rester à l'écart de ce qui se décidera à leur insu.
M.?B.


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