Ça bouge dans les établissements scolaires Oran

Pour protester contre le changement d'emploi du temps de leurs enfants, les parents d'élèves de l'école primaire Camp 3 de Haï Chahid Mahmoud ont protesté hier à Hassi Bounif. Ces derniers s'opposent au changement d'emploi du temps qui fait du samedi une journée ouvrable au cours de laquelle leurs enfants sont scolarisés. «Ce n'est pas normal.
C'est l'unique journée où nous pouvons rester avec nos enfants. Le samedi est théoriquement un repos légal et obliger les élèves à aller à l'école au lieu de leur laisser du temps libre pour réviser est injuste et antipédagogique», ont-ils indiqué.
Ce mouvement de protestation n'est pas le seul qu'a connu Oran ces derniers jours puisque, lundi dernier, des élèves de classes de terminale de certains lycées se sont donné rendez-vous devant le siège de la direction de l'éducation pour protester contre la surcharge des programmes.
Ces derniers qui ont menacé de recourir à des actions de rue se sont dits fatigués par un emploi de temps qui ne leur accorde même pas un moment pour réviser et par un programme qu'ils risquent de ne pas terminer avant le début de la période des examens blancs et du bac.
Pour leur part, les élèves du lycée Ibrahim-Tazi ont observé un mouvement de protestation à l'intérieur de leur établissement pour dénoncer le programme d'enseignement continu, qui a, estiment-ils, prouvé son échec.
Ces derniers suivent leurs cours de 8h à 15h, des horaires testés à titre provisoire à Oran en attendant de les étendre aux autres établissements. Cet emploi du temps ne leur accorde qu'une demi-heure de pause pour se restaurer à midi. En l'absence d'une cantine, «on ne trouve même pas un magasin pour acheter de la nourriture.
Nous voulons revenir à l'ancien système et bénéficier, à l'instar des autres établissements, de la pause 12-14h», ont-ils indiqué à la direction de l'établissement.