ça bouge au département des sciences de la terre

Dans une lettre adressée au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les étudiants de la faculté des sciences biologiques et agronomiques crient leur désarroi face à l'impossibilité d'organiser des stages pratiques en milieu naturel.Ces stages, écrivent les étudiants auteurs de cette lettre dont notre journal détient une copie, «constituent la colonne vertébrale de notre formation (...) tout en sachant que l'absence d'une note dans un module impliquera inéluctablement une défaillance.»Considérant que ces stages sont «l'essence même de notre formation», les auteurs de la correspondance précisent que les «stages de terrain sont organisés dans des milieux naturels divers (chaînes de montagnes, bassins sédimentaires, oueds...) c'est-à-dire, là où il n'y a «ni organisme d'accueil, ni partenaire pédagogique ou scientifique». Cette situation «non conforme» a eu comme conséquence «le rejet définitif des indemnités journalières des frais de mission des sorties pédagogiques des étudiants, ce qui freine le déroulement de ces stages» est-il noté.Soulignant que le directeur général du budget au ministère des Finances a été avisé par écrit (n° 421 et 422 du 25/06/2014) du contrôleur financier sur les rejets en question qui restent sans suite à ce jour.Les étudiants estiment que le «calendrier du déroulement de nos stages de terrain doit être respecté, faute de quoi notre formation sera aberrante».