Aujourd?hui s?ouvre la première édition du festival national du Haouzi. Un nouveau-né dans cette cité millénaire qui ne veut toujours pas oublier son véritable fils « enlevé » par des mains fantômes : le festival de la musique andalouse. Non, non, on ne va pas raviver la polémique, puisque l?on nous a bien expliqué qu?il ne s?agissait pas d?une substitution, ni d?un rapt. Et que si les Tlemcéniens veulent bien « ressusciter » leur festival, il leur faut s?impliquer davantage, régulièrement, avec sérieux et abnégation, spécialistes, hommes de culture et... élus. Il paraît que ce n?est pas encore le cas. Et puis, diront certains, pourquoi tergiverser puisque la cité de Sidi Boumediene a bien un festival pour cet été. Au fond -et c?est dit avec un soupçon d?affection- andalous ou haouzi, les mélomanes auront droit à de belles mélodies. Et pour la wilaya, une activité au cachet national. Mais bon... Aujourd?hui, on souhaiterait que tous les musiciens, chanteurs, public et organisateurs aient une pieuse pensée pour feu Benzerga. Un grand musicien et chanteur décédé il y a quelques années et que personne n?a pensé honorer, même à titre posthume. Dors en paix Si Benzerga, toi la mémoire qui ne voulait jamais être sous les feux de la rampe. Quand je passais près de votre pâtisserie, je ne sentais pas que les gâteaux, mais la sagesse, la bonté et la modestie. Dors en paix, grand artiste !
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Posté Le : 26/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : C. Berriah
Source : www.elwatan.com