Algérie

C'est une préoccupation qui revient chaque hiver Gaz butane : éviter le cauchemar de 2012


C'est une préoccupation qui revient chaque hiver Gaz butane : éviter le cauchemar de 2012
Constat - Sur les hauteurs du majestueux Djurdjura, le froid n'est pas un vain mot. Dans certains villages perchés à plus de 1 000 m d'altitude, la température en cette période hivernale est de zéro degré Celsius.
Et quand la neige s'invite, ce sont des routes coupées et une région isolée. Et alors, une seule question hante les esprits : le gaz butane sera-t-il disponible ' Une question somme toute légitime, d'autant que durant la même période de l'année écoulée, les populations des zones montagneuses ont vécu un calvaire. Il fallait pour certains citoyens faire preuve d'un grand courage en parcourant des dizaines de kilomètres jusqu'au centre enfûteur de Oued Aïssi à la recherche d'une bonbonne de gaz. Cette année, toutes les précautions semblent avoir été prises «afin d'éviter le même scénario de l'hiver 2012», nous a déclaré Hocine Yousfi, directeur du district GPL-Naftal de Tizi Ouzou que nous avons rencontré dans son bureau.
«En cette même période de l'hiver 2012, je n'occupais pas encore ce poste donc je ne peux parler que de ce que nous avons entamé depuis que nous avons pris en main la direction de ce district», a-t-il noté, rappelant que «l'hiver 2012 était une exception pour toute la région». Une situation qui avait faussé les calculs de la production, du stockage et même de la livraison du gaz butane l'année dernière. «Dans le cadre de la préparation de l'hiver, il y a tout un programme élaboré depuis l'été dernier déjà. De nombreuses dispositions ont été prises, entre autres, l'installation de microcentres emplisseurs, l'un aux Ouadhias qui est opérationnel et l'autre à Yakouren dont le terrain est en voie d'acquisition. Pour le moment, tout fonctionne comme prévu. Il n'y a ni pénurie ni crise. Les citoyens n'ont rien à craindre. L'année dernière, c'était inattendu et la chute des températures avait pris tout le monde de court. Disons que ce n'était pas un problème de manque de bouteilles, mais d'acheminement. De plus, les gens ne s'étaient pas préparés», a-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Nul ne s'attendait à vivre un froid aussi rigoureux. Plusieurs familles algériennes possèdent des bouteilles vides et à la chute brusque des températures, tout le monde se précipite pour les remplir», a-t-il fait remarquer. Le directeur général a assuré que, pour cette année, ce paramètre a été pris en compte. Ainsi, dès la fin de septembre dernier, une campagne de sensibilisation invitant les gens à remplir les bouteilles de gaz butane, a été lancée. «Notre objectif n'est autre que celui de garantir la bonbonne de gaz à tous les foyers. Pour ce faire, nous avons sollicité, à travers les médias et des brochures distribuées ici et là, les populations à ne pas attendre l'ultime minute afin de s'approvisionner en gaz avec les 75 000 bouteilles en rotation actuellement en stock», a encore souligné Hocine Yousfi qui a noté à l'occasion que «tout va pour le mieux». Il nous invite d'ailleurs à nous rendre au centre d'enfûteur de Oued Aïssi, à une quinzaine de kilomètres du siège de la direction générale, sis à Thala Athmane.
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