Algérie

C'est une histoire de famille



C'est une histoire de famille
Une belle-mère acariâtre, un mari volage, des domestiques qui prennent fait et cause pour la maîtresse de maison : révélées il y a quelques années, les séries télévisées ivoiriennes et leurs affaires de familles passionnent les spectateurs dans le pays et au-delà. Lancée en 2002 et diffusée tous les dimanches soir sur la télévision publique, la bien nommée Ma famille a ouvert le chemin et pulvérisé les records en Côte-d'Ivoire, jusqu'à sa disparition des écrans en 2007. « Tous les annonceurs » voulaient que leurs publicités passent sur ce créneau horaire, explique à l'AFP Sanga Touré, chef du département des programmes de la Radio télédiffusion ivoirienne (RTI). La série, emmenée par la comédienne et réalisatrice Akissi Delta, était devenue une « espèce de messe », se souvient le cinéaste Fadika Kramo. Dans les salons de coiffure ou au bureau, on commentait chaque lundi l'épisode de la veille, clamant son admiration pour le coureur de jupons Bohiri ou plaignant la naïveté de son épouse Delta. Ma famille a généreusement essaimé. Les comédiens qui font les délices de la presse people, se sont retrouvés dans les séries à succès qui ont suivi, Nafi et Un homme pour deux s'urs. Contant les aventures de lycéens et d'étudiants, Class'A a été l'une des plus novatrices en rompant avec les intrigues strictement familiales, sur le modèle des « séries d'ados » anglo-saxonnes. « Les jeunes se sont reconnus dans le sujet, qui parlait d'une Afrique moderne », explique son réalisateur Hubert Nakam.  >   


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)