Algérie

« C'est un complot contre la ministre »



« C'est un complot contre la ministre »
Troisième jour du bac. La sérénité est revenue au niveau des centres d'examen. C'est en tout cas ce que nous a indiqué, hier, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. Il a affirmé qu'aucun incident n'a été enregistré et que les épreuves se sont déroulées normalement. Selon lui, le calme est revenu après deux jours de turbulences. Amoura se dit convaincu que derrière l'erreur dans le sujet de langue arabe et la vraie-fausse fuite de sujets des épreuves du baccalauréat qui ont marqué les premier et deuxième jour de l'examen, c'est la personne de la ministre qui est visée. Pourquoi ' Il a expliqué que « la ministre dérange certaines incompétences ». Il a soutenu que les auteurs de ces perturbations ne doivent pas rester impunies. Comme il a mis l'accent sur la nécessité de revoir la désignation des membres de la commission chargée de la préparation des examens. En outre, il a suggéré de réviser le système de désignation des chefs des centres d'examen et les enseignants correcteurs. « Il faut mettre fin au clientélisme dans la désignation des membres de la commission et des chefs des centres d'examen. La ministre doit instaurer des critères stricts pour pouvoir figurer parmi les membres de la commission de préparation des sujets. Les choses doivent changer. Il y a va de la crédibilité de l'examen », a-t-il martelé. Pour sa part, le président de l'Union des associations des parents d'élèves (Unape), Khaled Ahmed, a confirmé la thèse d'un complot contre la ministre de l'éducation. Il a indiqué que Mme Benghebrit, par sa volonté de réformer l'école, commence à inquiéter les intérêts de certaines personnes. Ces dernières, pour riposter, ont prémédité l'erreur dans le sujet de langue arabe avant de mener une campagne médiatique contre la ministre dans l'objectif de la « déstabiliser ». A cette occasion, il a salué la décision de la ministre de sanctionner les auteurs de ces erreurs mais aussi de revoir le système de surveillance et de préparation des examens. De son côté, le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, n'a pas écarté l'idée d'un complot. « Tout est possible », a-t-il avancé. Mais pour lui, il faut « attendre » les conclusions de la commission d'enquête pour pouvoir se prononcer. Quant au déroulement des épreuves, il a regretté que le sujet de philosophie ait été, malgré le renforcement de la surveillance, publié sur facebook quelques minutes seulement après sa distribution dans les salles d'examen. S'agissant de l'erreur survenue dans le sujet de langue arabe, Meriane a appelé à sanctionner les fautifs.




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