Nous avons tous pris de mauvais plis. Sur nos calendriers, on a appris à noter les anniversaires des proches, amis ou personnalités décédés. Nous faisons la fête à l?occasion de leur mort. Auraient-ils aimé cela, eux qui ont offert leur vie pour que l?Algérie soit ?
Il est temps que la notion de fête soit revue. Si nous, on décidait à l?occasion de chaque anniversaire, de faire des journées de volontariat au bénéfice de la production. Si nous tous décidions de relever le défi, de laisser dans les garde-robes nos costumes de ville et de vêtir un bleu de travail pour faire oeuvre utile et preuve de citoyenneté, peut-être alors que nous serions à la hauteur de ceux qui sont morts pour la nation. Pour sûr qu?ils nous pardonneraient de ne pas fêter l?anniversaire de leur mort, car nous aurons oeuvré pour les vivants.
L?argent, débloqué à l?occasion de journées commémoratives et autres, servirait à nettoyer les villes, à aider les plus démunis. On évitera d?inviter la presse et les caméras, car, en de telles circonstances, ce genre de lentilles ne sert à rien.
Nous apprendrons à nos enfants et les adultes réapprendront à noter ce genre de rendez-vous sur leurs sous-mains, ainsi sortirons-nous peut-être du sous-développement. Le chauffeur de taxi redeviendra chauffeur de taxi au lieu de se faire passer pour un chroniqueur, et le chroniqueur restera chroniqueur au lieu de se transformer en «monsieur sait tout». Et c?est tout.
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Posté Le : 19/06/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Guellil
Source : www.lequotidien-oran.com