Les États-Unis, selon J. Nye, auraient du mal à maitriser parfaitement le «soft power» que le «hard power» qui est la capacité à obtenir ce que l?on désire en attirant l?autre au lieu de le menacer ou le«soudoyer».En effet, dans la même veine, les États-Unis jugent pas nécessaire de s?appuyer sur un grand outil diplomatique comme c?était le cas pendant la guerre froide : «La seule chose qui nous reste est la»force militaire, c?est pour quoi nous y recourons en Irak et au Kosovo».(1) Cependant, devenue une hyperpuissance, optant pour une stratégie de domination planétaire, aucune région de n?échappe aux regards des États-Unis.D?ailleurs au cours même de la guerre froide, dans un message d?avertissement à l?URSS, Dean Rusk disait en mai 1965 «Cette planète est devenue toute petite. Nous devons nous»préoccuper de toutes ses parties, terres, mers, air et de l?espace qui nous entoure». En ce sens, l?intérêt des États-Unis pour le Moyen et Proche Orient va de soi. Les deux prophéties ou constats d?Alfred Mahan de 1902 : «La Méditerranée appartiendra à un seul maitre, tombera sous l?hégémonie d?une»puissance dominante qui poussera ses avantage toutes les directions, ou sera le théâtre d?un conflit permanent»,(2) et de L. Thurow : «Les États-Unis seront la superpuissance militaire du XXIe siècle. Mais»c?est le premier des handicaps s?ils veulent rester une superpuissance économique»,(3) constituent les prolégomènes de notre grille d?analyse pour appréhender la politique américaine dans la région.Â
L?ENNEMI INTIME
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Posté Le : 08/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tewfik Hamel *
Source : www.lequotidien-oran.com