C'est officiel ! Le stade Hocine Aït Ahmed accueillera le premier match de la saison

La saison footballistique, la nouvelle, celle qui promet un autre visage? plus sympa. Celle qui se veut différente, alors différente en tout. Les installations sportives sont de véritablement catalyseur de la professionnalisation des clubs de football.
Les dernières réalisations inaugurées officiellement par le président de la République, dont celle de la JS Kabylie, homologuée par la Confédération africaine de football ouvrira ces portes aux prochaines rencontres contrairement aux dernières infos qui circulaient annonçant qu'ils resteront fermés. Ces informations ont vite été démenties par la Direction de la jeunesse et des sports et par la direction du club et qui a comme effet immédiat de donner de la joie et du plaisir aux supporters de la JSK et ceux qui accompagneront leurs équipes. C'est le DJS de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou, Aziz Tahir, qui annonçait dans l'après-midi du samedi que «le stade Hocine-Aït-Ahmed est prêt, officiellement, pour accueillir les matches de la JSK». Le stade du 1er Novembre laissera place à celui de Hocine Aït Ahmed
De son côté, le président, El Hadi Ould-Ali a fait part de sa satisfaction suite à l'appel téléphonique récent avec le président de la Ligue professionnelle de football. Lors de cet échange, «le président de la Ligue a assuré la JSK de la reprogrammation des deux rencontres initialement prévues au Stade du 1er Novembre et qui seront désormais disputées au Stade Hocine Ahmed ainsi que l'ensemble des rencontres à domicile», a écrit la JSK dans un post mis en ligne sur Facebook. Être à la pointe de la technologie pour offrir le meilleur spectacle
Le football est le sport le plus suivi au monde avec ses millions de fans à travers le monde, n'en déplaise aux autres. La popularité de ce sport fait qu'il vaut des milliards et il est donc toujours à la pointe de la technologie pour offrir le meilleur spectacle. Les milliards générés chaque année font que les clubs et les équipes nationales veulent optimiser les résultats pour lesquels ils payent, estiment les experts qui restent collés à ce sport. Ce qui est décrié à chaque saison, en Algérie, c'est bien la programmation qui n'est souvent pas respectée, les arbitres montrés du doigt, les joueurs excités lors d'une défaite, les entraîneurs se mêlent aux joueurs, le spectacle quitte les pelouses pour laisser place à la déception, et à la violence. Faire évoluer le niveau du foot national
Cette saison se veut différente, totalement différente, oui c'est possible, son climat ne pourra que pousser vers la modernisation, les messages pour une meilleure participation de tous pour moderniser ce sport se multiplient, notamment avec ces nouveaux stades homologués par la CAF, qui vont incontestablement faire évoluer le niveau du foot national, courir après une balle sans trébucher, des stades avec des VAR qui éviteraient ces contestations qui froissent, dégoutent, bousillent, et esquintent le jeu. Un déclic pour les recettes
Voilà une excellente nouvelle qui sera un déclic pour les recettes qui pourraient stimuler professionnellement le fonctionnement des clubs et par ricochets avec la mise en scène de ces nouvelles infrastructures, le foot ne peut que développer sa véritable image de marque. Les investissements engagés dans ce sens accroissent la valeur patrimoniale du club et les recettes à venir. Le football se professionnalise de plus en plus, et il atteindra les niveaux de performance. En résumé
Les infrastructures sportives sont censées contribuer à la croissance économique des localités d'implantation. La prégnance d'infrastructures dans un sport justifie que l'on s'engage dans sa pratique. L'infrastructure sportive a un impact considérable sur l'emploi et l'industrialisation (Jeanreneau, Frey and al. 1999). Au-delà, la pratique du football qui a une visée économique doit se professionnaliser pour être plus populaire et attirer les investisseurs. Il y a donc matière à réadapter les objectifs de cette mutation, aux attentes et à la perception des acteurs locaux.
H. Hichem