C'est malheureux !

C'est affligeant qu'un aussi prestigieux club comme la JSK se débatte dans une situation inextricable. Un club traînant derrière-lui, une glorieuse histoire, marquée par une foultitude de titres et une kyrielle de dirigeants d'envergure et de joueurs de renom, est aujourd'hui au centre d'une crise alimentée par ceux-là mêmes qui ont fait sa gloire.C'est malheureux également qu'un président, fils du club de surcroît, s'accroche de toutes ses forces à son «trône» malgré une très forte contestation ponctuée par une imposante marche à Tizi-Ouzou où des milliers de fans sont sortis dans la rue pour exiger son départ. L'opposition n'est pas non plus exempte de reproches puisqu'elle met le club sur le cratère d'un volcan en ébullition. On dirait que celle-ci a plutôt des comptes à régler avec Hannachi que de se soucier de l'avenir du club. Sa manière d'agir suscite moult interrogations quand bien même il est de son droit de s'inquiéter de l'état dans lequel se débat la JSK. Cette fois-ci, les choses ont dégénéré et le linge sale se lave en public plutôt qu'en famille. Si Hannachi bat en retraite, l'opposition fortifie sa position et accule le président dans ses derniers retranchements. Elle n'a jamais été aussi forte qu'elle l'est aujourd'hui et elle n'a jamais été si proche de remporter la «victoire» finale comme actuellement. Est-ce le début de la fin de Hannachi ' Tout porte à le croire malgré sa ténacité et sa détermination à rester à la tête de la JSK qu'il a dirigée depuis plus de deux décennies. De toute façon, l'opposition ne compte pas lâcher prise jusqu'à ce que Hannachi jette l'éponge. Triste situation pour un si grand club pris dans la tourmente d'une crise qui risque de perdurer et de faire beaucoup de mal à la JSK encore assommée par la mauvaise saison qu'elle a accomplie et par ces malheureux déchirements entre frères ennemis. Vivement l'épilogue.