Algérie

C'est la rentrée et c'est le retour des encombrements !



C'est la rentrée et c'est le retour des encombrements !
La voiture s'est imposée d'elle-même dans les m?urs des habitants de Médéa, ils préfèrent la prendre au moindre déplacement, même pour acheter une boîte d'allumettes ou un paquet de cigarettes, chez l'épicier du coin se trouvant à quelques mètres seulement de chez soi dans une petite ville aux rues étroites comme Médéa.Ce moyen de transport individuel, qui, pour certains conducteurs, en particulier les jeunes, symbolise l'esprit de la fanfaronnade, en se considérant plus libre et indépendant au volant de sa propre voiture, et pour d'autres, c'est la fierté de ne pas dépendre des tracasseries et des pertes de temps de l'infernal transport en commun. Mais ces automobilistes ne se soucient guère des diverses nuisances qu'ils vont causer à l'environnement par la pollution des gaz d'échappement et également des bruits sonores. Aussi, les inextricables embouteillages et bouchons provoqués par le nombre impressionnant de véhicules paralysent toute la ville à longueur de journée en portant un coup sévère évidemment à l'économie et la santé publique.Le spectre de ce phénomène prend de l'ampleur à la double rentrée scolaire et sociale, où la circulation devient une vraie galère invivable dans une cité livrée à l'anarchie et au désordre en l'absence d'un plan strict de circulation dont l'application sur le terrain tarde à voir le jour.Conduire n'est pas une sinécureA tous points de vue, conduire aujourd'hui à Médéa ce n'est pas une sinécure, mais un exercice périlleux et désagréable. Les voies d'accès exiguës sont étouffantes à n'importe quelles heures de la journée, phénomène accentué par le désordre du stationnement d'automobilistes indisciplinés. Ni la présence, ni les mesures drastiques (sabots, retraits de permis, PV d'amendes) des agents du service d'ordre n'ont pu venir à bout pour fluidifier et sécuriser le flux du trafic routier, car la capacité des infrastructures routières datant de l'époque coloniale ne répond plus à l'importance qu'a prise le parc automobile qui ne cesse d'augmenter. La voiture est devenue donc un besoin nécessaire pour la famille, ce n'est plus un luxe ou un confort comme autrefois. Aujourd'hui, dans une même famille, on possède plus d'une voiture, et ceci, pour éviter le calvaire quotidien de la défectuosité des moyens vétustes de transport collectif existant et desservant la zone urbaine de la capitale du Titteri.Des tacots de bus qui datent des années 84 et 86 continuent à défier la chronique des accidents mettant en danger constamment de nombreux passagers qui n'ont pas d'autre choix que de se résigner à cet unique moyen indispensable à leur déplacement. Le chef-lieu de wilaya accuse un grand retard dans ce domaine, il est dépourvu d'autres moyens modernes, tels que les chemins de fer, le tramway ou le téléphérique.Que dire alors des autres agglomérations de la wilaya, où la situation est pire, pour ne pas dire catastrophique. Les services de la municipalité ne se creusent pas trop la tête pour trouver des palliatifs afin d'améliorer concrètement la circulation en ville, les bandes peintes en blanc à la veille de la rentrée scolaire sur certaines avenues du centre urbain ont laissé les usagers perplexes et sans voix. C'est de la poudre aux yeux, disent-ils. La population médéenne attend sérieusement et impatiemment une refonte radicale du plan de circulation et de stationnement dans la cité où un grand besoin s'impose de lui-même afin de sortir de ce profond marasme.En attendant la refonte du plan de circulation?Il convient d'inciter les investisseurs à construire des parkings à étages dans la périphérie. Par ailleurs, la direction des transports est amenée elle aussi à trouver des solutions adéquates pour améliorer et garantir aux usagers un service public confortable et de qualité en disciplinant davantage les propriétaires de bus à rénover leur matériel roulant en respectant notamment les usagers et les horaires des dessertes. Aussi, il convient de mettre un terme au diktat et à la pagaille imposée par les chauffeurs de taxi, qui font leur propre loi en l'absence d'un contrôle rigoureux, ils taxent à leur guise et à la tête du client le prix du trajet aux passagers et parfois ils refusent carrément aux clients la course, alors qu'ils sont de service.


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