Algérie

C'est la fournaise à Tizi-Ouzou Températures caniculaires et incendies



C'est la fournaise à Tizi-Ouzou                                    Températures caniculaires et incendies
Le mois d'août restera sans aucun doute gravé dans la mémoire collective de la population de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet depuis le début du mois, la canicule a rendu le quotidien des familles de la région des plus difficiles.
Le mois d'août restera sans aucun doute gravé dans la mémoire collective de la population de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet depuis le début du mois, la canicule a rendu le quotidien des familles de la région des plus difficiles.
A chaque fois que les familles espérent que la température devienne plus clémente, en se réveillant le lendemain elles sont surprises de découvrir que l'enfer est toujours là. Habituellement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est le mois de juillet qui enregistre les températures les plus élevées de la saison chaude. Certes il existe dix journées durant le mois d'août où la température grimpe à son summum. Il s'agit de la période s'étalant du 5 au 15 août. Cette dizaine de jours est communément appelée dans le calendrier
berbère « Smayem ». Mais cette fois-ci, il s'agit là d'un tout autre phénomène, semble-t-il. Des personnes très âgées, interrogées, nous ont indiqué qu'il y a eu certes des étés plus chauds que celui-là mais ce qui semble être nouveau cette fois-ci, c'est le fait que la canicule s'est inscrite dans la durée, commentent nos interlocuteurs. Ces chaleurs ont provoqué plus de 120 incendies de forêt déclenchés aux quatre coins de la wilaya. Ce qui n'a pas été sans transformer la région en une véritable fournaise. Cette chaleur torride persistant jours et nuits a été à l'origine d'un ralentissement incroyable de toute les activités de la vie professionnelle. Il n'y a que
l'animation artistique qui a battu le pavé en cet été 2012. Ce sont les commerçants qui se plaignent le plus de cet état de faits. Les différents magasins de vente de toutes sortes de produits, très convoités en temps normal, restent désespérément déserts tout au long des journées de ce mois d'août. D'ailleurs, la ville de Tizi-Ouzou, d'habitude grouillante de 7 h du matin à 18 h, s'est transformée en ville fantôme durant les journées de ce mois d'août. Il arrive de parcourir tout le boulevard principal de la ville des Genêts (le boulevard Abane- Ramdane) sans croiser plus d'une dizaine de personnes. La situation est identique dans les différents quartiers de la Nouvelle- Ville. Les gens préfèrent rester cloîtrés chez eux car s'aventurer à mettre le nez dehors en ces temps de grandes chaleurs n'est pas sans s'exposer aux pires désagréments. Une bonne partie des citoyens a d'ailleurs choisi cette période, qui a coincidé avec le mois de Ramadhan, l'un des plus durs également, pour prendre un congé. « C'est la période propice pour prendre des vacances. Comment voulez-vous travailler avec une telle chaleur surtout avec le ventre vide et quand on ne peut pas boire à satiété », souligne le comptable d'une entreprise de bâtiment située à Mekla. En plein mois de Ramadhan, des milliers de personnes n'ont pas hésité à se rendre à la plage pour fuir la canicule. Les différentes plages, situées aussi bien dans la ville de Tigzirt qu'à Azeffoun n'ont pas désempli de jour comme de nuit depuis le début du mois d'août. C'est dire à quel point l'été 2012 restera gravé dans les esprits de tout un chacun.
La situation a été la même durant les deux journées de la fête de l'Aïd dimanche et lundi derniers. Les milliers de familles, obligées de se rendre chez leurs proches comme la tradition l'exige, ont dû endurer le pire car il faisait terriblement chaud. Des fumées couvraient une bonne partie du ciel, indiquant ainsi qu'en plus de la chaleur naturelle, il y a aussi celle dégagée par les incendies de forêt, en cours depuis plus de vingt jours.
A chaque fois que les familles espérent que la température devienne plus clémente, en se réveillant le lendemain elles sont surprises de découvrir que l'enfer est toujours là. Habituellement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est le mois de juillet qui enregistre les températures les plus élevées de la saison chaude. Certes il existe dix journées durant le mois d'août où la température grimpe à son summum. Il s'agit de la période s'étalant du 5 au 15 août. Cette dizaine de jours est communément appelée dans le calendrier
berbère « Smayem ». Mais cette fois-ci, il s'agit là d'un tout autre phénomène, semble-t-il. Des personnes très âgées, interrogées, nous ont indiqué qu'il y a eu certes des étés plus chauds que celui-là mais ce qui semble être nouveau cette fois-ci, c'est le fait que la canicule s'est inscrite dans la durée, commentent nos interlocuteurs. Ces chaleurs ont provoqué plus de 120 incendies de forêt déclenchés aux quatre coins de la wilaya. Ce qui n'a pas été sans transformer la région en une véritable fournaise. Cette chaleur torride persistant jours et nuits a été à l'origine d'un ralentissement incroyable de toute les activités de la vie professionnelle. Il n'y a que
l'animation artistique qui a battu le pavé en cet été 2012. Ce sont les commerçants qui se plaignent le plus de cet état de faits. Les différents magasins de vente de toutes sortes de produits, très convoités en temps normal, restent désespérément déserts tout au long des journées de ce mois d'août. D'ailleurs, la ville de Tizi-Ouzou, d'habitude grouillante de 7 h du matin à 18 h, s'est transformée en ville fantôme durant les journées de ce mois d'août. Il arrive de parcourir tout le boulevard principal de la ville des Genêts (le boulevard Abane- Ramdane) sans croiser plus d'une dizaine de personnes. La situation est identique dans les différents quartiers de la Nouvelle- Ville. Les gens préfèrent rester cloîtrés chez eux car s'aventurer à mettre le nez dehors en ces temps de grandes chaleurs n'est pas sans s'exposer aux pires désagréments. Une bonne partie des citoyens a d'ailleurs choisi cette période, qui a coincidé avec le mois de Ramadhan, l'un des plus durs également, pour prendre un congé. « C'est la période propice pour prendre des vacances. Comment voulez-vous travailler avec une telle chaleur surtout avec le ventre vide et quand on ne peut pas boire à satiété », souligne le comptable d'une entreprise de bâtiment située à Mekla. En plein mois de Ramadhan, des milliers de personnes n'ont pas hésité à se rendre à la plage pour fuir la canicule. Les différentes plages, situées aussi bien dans la ville de Tigzirt qu'à Azeffoun n'ont pas désempli de jour comme de nuit depuis le début du mois d'août. C'est dire à quel point l'été 2012 restera gravé dans les esprits de tout un chacun.
La situation a été la même durant les deux journées de la fête de l'Aïd dimanche et lundi derniers. Les milliers de familles, obligées de se rendre chez leurs proches comme la tradition l'exige, ont dû endurer le pire car il faisait terriblement chaud. Des fumées couvraient une bonne partie du ciel, indiquant ainsi qu'en plus de la chaleur naturelle, il y a aussi celle dégagée par les incendies de forêt, en cours depuis plus de vingt jours.


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