C'est l'impasse

Le bras de fer entre la Fédération algérienne de football et les joueurs créanciers a atteint, désormais, le point du non-retour.Après des rassemblements devant le siège de l'instance fédérale, ces derniers se rendent à l'évidence qu'aucune issue n'est à attendre pour la régularisation de leur situation financière. Il ont décidé, désormais, de passer à l'action et saisir la FIFA. Ils ont engagé, dans ce sens, un avocat tunisien spécialiste dans ce genre d'affaires, affirmant qu'ils ne voulaient pas en arriver jusque-là, mais la manière avec laquelle la FAF a traité le dossier les a obligés à agir de la sorte.
Ces joueurs, une quinzaine jusqu'à l'heure, crient à l'injustice en affirmant que les clubs qui leur doivent de l'argent ne devaient pas être autorisés à enregistrer de nouvelles recrues jusqu'à assainissement des dettes inscrites au niveau de la Chambre de résolution des litiges, comme le stipulent les règlements de la FIFA, avant que la FAF ne décide que le paiement de 30% des dettes suffit aux clubs pour recruter. Les joueurs concernés affirment que cette mesure est anti-réglementaire et le pire, ajoutent-ils, c'est que le président de la FAF, Charaf- Eddine Amara n'a pas daigné les rencontrer, afin de s'expliquer et éteindre le feu de cette affaire qui risque de prendre des mesures alarmantes. «Il n'a pas le temps.
Il ne quitte pas les avions. Doha, Paris, Genève, Tunis... Il est occupé par d'autres affaires en nous obligeant, donc, à saisir la FIFA. Que chacun assume ses responsabilités», a déclaré Atmane Toual, ancien gardien de but du MC Alger et du MC Oran.
Entre- temps, le président de la CNRL, Me Youcef Hamouda observe un silence radio, ce qui suscite plusieurs interrogations, d'autant plus que les doigts accusateurs sont pointés en sa direction, notamment de la part du président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar.