Algérie

C'est l'heure du décollage!



Ils sont jeunes, beaux et intelligents! Ils portent des projets et avec l'avenir de l'Algérie. Les start-upper «made in bladi» se sont retrouvés, hier à Alger, à l'occasion de la seconde édition de la Conférence nationale des start-up «Algeria Disrupt 2022». Un grand conclave qui a regroupé des milliers de jeunes entrepreneurs qui espèrent révolutionner l'économie nationale, et la vie de leurs concitoyens à travers leurs entreprises en démarrage.Un rêve qui peut devenir réalité puisque les Hautes autorités du pays ont balisé le terrain pour la réussite de ces «jeunes loups». Depuis son élection à la tête du pays, Abdelmadjid Tebboune a affiché une volonté politique pour la promotion de tout ce qui est économie de la connaissance et PME. C'est ainsi qui leur a dédié des portefeuilles ministériels afin de lever toutes les entraves qui peuvent empêcher leur émergence. Comme l'a souligné le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui a été dépêché par le chef de l'Etat pour donner le coup de starter de cet événement, réaffirmant au passage la détermination de l'Etat à soutenir ce type d'entreprises.
«Le gouvernement, dans son Plan d'action pour la mise en oeuvre du programme présidentiel, a consacré un espace important pour faire émerger une économie de la connaissance», a assuré le chef de l'Exécutif. Benabderrahmane souligne que le Président Tebboune table sur cette «niche» afin de diversifier l'économie nationale et sortir ainsi de la dépendance aux hydrocarbures. «C'est ainsi qu'un cadre législatif a été mis en place afin de régir ce type d'entreprise, mais aussi toutes les activités qui y sont adjacentes tels que le E-Commerce et le paiement électronique», précise le Premier ministre. Il met également en avant la facilitation de la procédure de création de start-up et autres petites entreprises. De plus, le chef de l'Exécutif a insisté sur la création du Fonds spécial pour les start-up. «Le Président Tebboune s'était engagé à le faire, il a tenu sa promesse malgré les conditions difficiles que vivait le pays», précise t-il. Effectivement, ce fonds a été lancé au moment où le pays traversait l'une des pires crises économiques de son histoire. Les caisses étaient vides, les cours du pétrole étaient descendus à un niveau historique. La Covid-19 a mis le monde entier à genoux. Les observateurs pensaient alors que ce «fonds» allait être renvoyé aux calendes grecques. Toutefois, Abdelmadjid Tebboune est resté droit dans ses bottes croyant dur comme fer que nos jeunes porteurs d'idées sont la seule issue pouvant nous permettre de se «sauver» de la ma-lédiction du pétrole. Il a donc apporté son soutien indéfectible à cette économie 2.0. Deux ans après, aujourd'hui,il est temps de faire un petit bilan à travers cette Conférence nationale. Où en est-on' «Nous sommes aujourd'hui arrivés à 38 incubateurs. 750 entreprises start-up ont été labellisées et ont pu ainsi bénéficier d'avantages fiscaux leur permettant de décoller», précise le Premier ministre, indiquant que cela s'est fait en moins d'un an et demi. «Nous espérons doubler ce chiffre d'ici la fin de l'année», a-t-il ajouté. Il révèle également que 390 de ces start-up ont obtenu un financement du Fonds national pour le financement des start-up. «Il est aussi entré dans le capital de 70 start-up. Au total, 1.2 milliard de dinars ont été débloqués par ce fonds», a-t-il poursuivi avec beaucoup de fierté. Il a pu avoir un aperçu des «fruits» de ce travail à travers la visite d'une exposition regroupant une vingtaine de start-up, organisée en marge de la Conférence. Il a pu voir de beaux projets, d'autres moins, mais il a surtout pu constater la créativité de la jeunesse algérienne, qui a prouvé ses grandes potentialités, notamment durant la pandémie.
Le Premier ministre s'est entretenu avec les exposants qui lui ont présenté des aperçus sur leurs projets innovants. Il a réitéré, à cette occasion, l'engagement de l'Etat à soutenir et à accompagner les porteurs de projets, en incitant les jeunes exposants à s'intéresser aux secteurs du tourisme et des mines notamment, vu les potentialités de l'Algérie dans ces domaines. Un dynamisme et une innovation qui nous laissent confiants quant à l'avenir du pays. Le défi est donc désormais d'en faire des produits viables, à forte valeur ajoutée pouvant «disrupter» un secteur. Combien de ces 750 start-up ont franchi cette étape' Combien vont-elles survivre à la dure réalité de l'économie' Wait and see...


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