Les Algériens sont en fête. Ils chantent et dansent comme ils le font dans tous les moments de victoire. Ils sont plus fiers aujourd'hui qu'ils ne l'étaient hier. Par leur vote, par le choix du président Abdelaziz Bouteflika qu'ils viennent de réélire massivement à 81,53%, ils ont prouvé au monde entier que leur démocratie n'est pas une simple façade de vitrine comme beaucoup voulaient le faire croire, mais un choix politique profondément assumé. En bon ordre et dans le calme ils ont fixé leur choix sur le parachèvement du développement multiforme en cours dans le pays. En renouvelant leur confiance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les Algériens ont exprimé haut et fort leur volonté d'aller toujours de l'avant. Leur choix de l'homme de la Réconciliation nationale, de la paix, de la stabilité, du décollage économique sans précédent, du développement social unique au monde, leur choix de l'homme qui a réussi à faire de l'Algérie une puissance régionale reconnue, exprime toute leur adhésion au projet qu'il porte depuis 1999. Ils lui accordent un nouveau mandat pour parachever le processus d'une Algérie nouvelle qui est compris dans son programme en plusieurs étapes. Avant toute chose il lui fallait restaurer la paix sans laquelle aucune autre construction n'aurait été possible. Il l'a fait. Il lui a fallu instaurer la stabilité aussi, autre condition de développement. Il fallait qu'il garantisse mieux la souveraineté du pays en le débarrassant de ses dettes.Il a réussi avec génie cet autre préalable. Ensuite et pour entamer le développement économique, il fallait reconstruire ce qui a été détruit en dix années par le terrorisme. Il lui fallait, dans ce même sillage, préparer les infrastructures de base (routes, autoroutes, ports, aéroports, chemins de fer, barrages, dessalement de l'eau de mer, etc) sans lesquelles aucun développement économique n'est envisageable. Un autre défi qu'il a relevé.Pour la suite, il a commencé à mettre en oeuvre les moyens qui permettront d'atteindre la sécurité alimentaire en développant de manière spectaculaire l'agriculture. D'assurer les plus grandes réserves en eau pour le pays et multiplier, à brève échéance, les surfaces cultivables. Il s'est attaqué à l'impossible équation de la résorption de l'habitat précaire comme aucun de ses prédécesseurs ne l'avait fait. Ni dans le monde non plus. Deux millions de logements ont été distribués. D'autres programmes sont en cours pour résorber le déficit et atteindre l'équilibre nécessaire au fonctionnement fluide d'un marché immobilier. D'autres actions pour améliorer la condition de vie des Algériens (gaz naturel, électricité pour tous, transports urbains, pouvoir d'achat, etc.) ont été amorcées toujours dans le cadre de son programme. C'est tous ces chantiers en cours (et on en oublie) qui pourront, avec ce nouveau mandat, se poursuivre. Nous disions au début que notre démocratie est une réalité. Elle l'est certes, mais elle nécessite encore des efforts pour la rendre irréversible. Toutes les réformes politiques amorcées seront non seulement menées à terme, mais seront encore plus profondes et plus complètes. Il l'a promis lors de la campagne électorale. Comme c'est l'homme qui a toujours fait ce qu'il promet, les Algériens en sont convaincus et l'ont fait savoir par leur vote. Par la même occasion, ils ont administré une sacrée gifle à tous les faux spécialistes de l'Algérie qui se sont succédé sur les plateaux télés de l'autre côté de la Méditerranée. Que n'a-t-on entendu de sarcasmes! De mauvaises tournures d'esprit! D'ironies mal dissimulées! Sur la maladie de notre président. En oubliant qu'ils ont été dirigés eux-mêmes par deux présidents autrement plus malades du cancer. Mieux, le président Bouteflika n'a jamais caché sa maladie comme l'ont fait Pompidou et Mitterrand. Sur son âge aussi. Toujours en oubliant que le général de Gaulle a dirigé la France jusqu'à l'âge de 79 ans. Sur le nombre des mandats également. Ils ont même ironisé sur le fait qu'il soit sur un fauteuil roulant. Toujours aussi incultes, ils n'ont pas en mémoire le président américain Franklin Roosevelt qui a fait quatre mandats et sur...un fauteuil roulant. On va tous se cotiser pour offrir des miroirs à ces dromadaires. En attendant, nous leur disons de grâce, un peu de dignité, arrêtez d'exhiber votre pseudo expertise sur les affaires du monde et plus encore sur les affaires algériennes! Le peuple algérien vous surprendra toujours. Comme il l'a fait en novembre 1954 où personne ne le donnait vainqueur. Comme il l'a fait dans les années 1990 où tout le monde misait sur la victoire du terrorisme. Comme il le fait aujourd'hui en démontrant ses capacités à ériger une véritable démocratie. En pionnière du monde arabo-islamique. Nous n'occulterons pas ceux qui n'ont pas voté. Il y a plus de causes à traiter que de messages à décrypter dans ces voix absentes. Il nous aurait fallu plus de place pour aborder aujourd'hui ce sujet. Nous aurons l'occasion d'y revenir très prochainement. Quant aux quelques opposants qui chez nous se sont essayés à la violence, sous quelque forme que ce soit, il est bon de rappeler que le processus de Réconciliation nationale est toujours en vigueur. Qu'aucune fitna n'a de chance de s'installer dans notre pays. Savez-vous pourquoi' C'est par la division bien entretenue que les envahisseurs nous ont dominés des siècles durant. C'est cette histoire, notre histoire nous a permis de produire de puissants anticorps. Au point où nous nous permettons le luxe du débat contradictoire, enrichissant, car il est aujourd'hui certain que personne ne parviendra à porter atteinte à l'unité nationale. Alors, Barakat! Et construisons ensemble notre pays. Le seul que nous ayons et si beau à la fois!
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Posté Le : 19/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zouhir MEBARKI
Source : www.lexpressiondz.com