Algérie

«C'est juste que je suis plus sollicité au Maroc...»



«C'est juste que je suis plus sollicité au Maroc...»
Abdelkader Secteur donne l'impression d'avoir mûri dans les domaines du marketing et de la communication. Si bien que lorsqu'on lui demande son numéro de téléphone mobile, il nous refile celui de son manager?- Question inévitable : la rupture avec Jamel Debbouze a été interprétée différemment, surtout lorsque le comédien franco-marocain avait déclaré subtilement que vous refusiez le professionnalisme? Je dois préciser plusieurs choses. D'abord, je n'ai jamais fait de déclaration à la presse algérienne concernant ce conflit ou cette mésentente avec Jamel. J'ai été fortement surpris de lire dans un journal arabophone algérien des propos qui m'étaient attribués. Ensuite, je n'ai jamais eu de problème, à proprement parler, avec Jamel, mais plutôt avec son frère, le directeur artistique de Jamel Académie. Je clarifie davantage les choses : je travaille toujours avec Debbouze, mais pas dans le cadre de l'Académie dont je ne fais plus partie. J'ai des projets avec lui en tant qu'acteur, artiste? D'ailleurs, je suis distribué dans un film avec lui, Né quelque part, du réalisateur M. Hamidi. - On ne vous voit plus sur les chaînes et plateaux marocains qu'algériens? Ne m'en voulez pas, c'est juste que je suis plus sollicité par les Marocains. Je suis un artiste et je vais là où on fait appel à moi, je ne vois pas de mal à cela. D'ailleurs, je vous apprends que je viens d'avoir le rôle principal dans un film marocain. En plus des spectacles dans ce même pays. - Le 3 mai, vous vous produirez au Bataclan de Paris : un nouveau spectacle ou c'est pour nous «rappeler votre vie de chien? (Rire) non, non, c'est un nouveau spectacle. Je ferai une tournée en France, quarante dates ont été retenues à partir de septembre prochain, en plus d'une tournée au Canada en juin, la date exacte sera confirmée prochainement. - Vous avez dit que vous n'êtes pas très sollicité en Algérie, pourtant, vous avez fait faux bond au festival Alger-Rires... Vous l'appelez faux bond, mais j'avais un empêchement, c'est tout. Un problème d'agenda. - Vous venez en Algérie une à deux fois par mois pour rendre visite à votre famille, à Ghazaouet ; le mieux ne serait-il pas de les regrouper avec vous à Paris ' Ecoute frère et je le jure, je n'emmènerai jamais ma famille dans un pays où l'enfant peut facilement mettre son père en prison sur une plainte. Alors que chez nous, quand un fils poursuit en justice son père ou sa mère, il est illico presto reconduit par le juge. Ce sont nos valeurs.




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