Algérie

C'est au Président Bouteflika de décider s'il souhaite être candidat



Interviewé par le journal Le Monde, jeudi dernier lors de sa visite à Paris, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a mis fin à la question qui taraude les esprit concernant une éventuelle candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat. Dans ce contexte, la réponse du ministre a été claire.«C'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui décidera, s'il souhaite être candidat et c'est le peuple qui tranchera», a-t-il indiqué. Ajoutant dans ce contexte : Depuis son arrivée, il s'est engagé dans une œuvre grandiose. En 1997, nous étions pratiquement en rupture. Vingt ans après, nous sommes un pays stable et sûr. Mais, «c'est lui qui décidera, s'il souhaite être candidat, et c'est le peuple qui tranchera». A cette occasion, Messahel a tenu également à souligner que, contrairement à ce que pense la journaliste du quotidien français du soir, le Président Bouteflika, lors de sa dernière sortie à Alger, «n'a pas paru affaibli», rappelant qu'il a eu, il y a cinq ans, un accident cardio-vasculaire qui lui a causé quelques petits problèmes de santé, mais le Président dirige le pays. «Lundi, il a été à la rencontre de son peuple. Et il est très présent», a-t-il expliqué. Cela dit, ces propos viennent corroborer les déclarations du premier ministre Ahmed Ouyahia, en décembre dernier, lors de sa rencontre au siège de l'ambassade d'Algérie en France avec la communauté algérienne établie en France, à l'occasion de sa présence dans la capitale française dans le cadre de la 4e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). A cette époque, Ouyahia avait déclaré : «Certes, notre Président n'a plus tout le dynamisme que vous lui avez connu lorsque vous l'avez rencontré en 2000 et en 2004 ici en France. Cependant, et contrairement à toutes les rumeurs et propagandes véhiculées par certains à partir de l'Algérie ou à partir de l'étranger, notre Président dirige bien le pays dans tous les domaines, et il n'y a ni cabinet noir, ni pouvoir occulte à Alger». L'Algérie vit son expérience démocratique qui s'améliore sans cesse. Nos institutions sont élues régulièrement, toutes les cinq années, et ce sera le cas pour les prochaines élections présidentielles en 2019», a-t-il ajouté.


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