Le 14 juin, la Commission européenne a annoncé une procédure de règlement des différends contre l'Algérie, accusée de restrictions contraires à l'accord d'association UE-Algérie. Ces restrictions incluent un système de licences d'importation, des interdictions sur les produits en marbre et céramique, des subventions liées à l'utilisation de contenu local pour la construction automobile, et un plafond de 49 % sur la propriété étrangère pour les entreprises importatrices. Malgré des assouplissements récents, Bruxelles considère ces mesures comme une violation des engagements algériens en matière de libéralisation des échanges depuis 2021. La procédure inclut une demande de consultations avec les autorités algériennes, visant à lever les restrictions affectant divers secteurs, des produits agricoles aux véhicules à moteur. L'UE souligne que ces mesures nuisent non seulement aux entreprises européennes mais aussi aux consommateurs algériens. Si aucune solution n'est trouvée, l'UE pourra demander la création d'un groupe spécial d'arbitrage.
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Posté Le : 24/06/2024
Posté par : frankfurter