Algérie

Brûlée vive en 1958, elle n'est pas encore reconnue



Soixante ans après l'indépendance de l'Algérie, la chahida Ferroudja Fertal, brûlée vive en 1958 par l'armée coloniale dans une cabane avec huit autres femmes ainsi que trois hommes, n'est toujours par reconnue administrativement. C'est ce qui ressort d'un courrier adressé au ministre des Moudjahidine et des Ayants droits par l'ancien député de Tizi Ouzou Tayeb Mokkadem, affirmant que cette martyre, native du village d'Aït Zellal, relevant de la daïra de Mekla (Tizi Ouzou), a été exécutée de sang-froid pour sa collaboration avec l'ALN-FLN. Selon la même source, "son nom figure sur la liste des martyrs et sur la stèle érigée au niveau de son village, mais aussi sur le registre des martyrs à l'ONM de Tizi Ouzou". Selon ce député, 150 autres cas, tous de Tizi Ouzou, sont toujours en instance d'étude au niveau du même ministère.


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