Algérie

Bruit de bottes à nos frontières !



Apres les déclarations du ministre libyen de l'Intérieur, Fayez el-Sarraj, c'est au tour du ministre turc des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, de lancer à son tour les mêmes avertissements sur le danger sécuritaire qui guette la Libye, indiquant que si elle sombredans le chaos,"les pays de la région" vont suivre.Apres les déclarations du ministre libyen de l'Intérieur, Fayez el-Sarraj, c'est au tour du ministre turc des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, de lancer à son tour les mêmes avertissements sur le danger sécuritaire qui guette la Libye, indiquant que si elle sombredans le chaos,"les pays de la région" vont suivre.
"Si aujourd'hui la Libye devient comme la Syrie, alors le tourviendra pour les autres pays dela région", a déclaré le ministre turc desAffaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une réunion du parti AK, a rapporté l'agence Reuters. "Nous devons faire tout ce qui est nécessaire, pour empêcher la Libye de se diviseret de sombrer dans le chaos, et c'est ce quenous faisons.
C'est le gouvernement légitimelà-bas que nous traitons", a-t-il dit,soulignant que l'accord militaire et sécuritaire,signé avec la Libye, est important.Cavusoglu rencontrera lundi, trois chefs departis d'opposition, et le gouvernementdevrait discuter de la motion dans, lasemaine à venir. La semaine dernière, le président Tayyip Erdogan a annoncé la décision de son gouvernement, de demander un consentement parlementaire, pour envoyer des troupes en Libye,afin de défendre le Gouvernement d'accord national (GNA), soutenu par l'ONU à Tripoli, contre les forces du général Khalifa Haftar qui reçoit un soutien militaire de la Russie, de l'Egypte, des Etats-Unis et des Emirats Arabes. Pour l'instant, les combattants de Haftar n'ont pas réussi à atteindre le centre de Tripoli, mais ont fait de petits gains ces dernières semaines, dans certaines banlieues sud de la capitale, avec l'aide de combattants russes et soudanais, ainsi que des drones expédiés par les Emirats arabes unis, selon des diplomates, a rapporté la même source.
Abdelkader Soufi alerte sur les dangers
Après l'annonce d'Ankara de dépêcher des contingents militaire en Libye, la réunion, jeudi dernier, du Haut conseil de sécurité qui s'en est suivie, est venue remettre en avant l'impératif du nécessaire renforcement de la sécurité des frontières del'Algérie, particulièrement celle la séparant de ce pays. Le chercheur en questions géostratégiques et sécuritaires, Abdelkader Soufi, affirme que le pays se trouve actuellement, confronté à de sérieuses menaces, aussi bien à
sa frontière Est, qu'à celle le séparant des pays du Sahel, le Mali et le Niger en particulier, confrontés à un terrorisme aveugle et meurtrier. S'exprimant, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, cet enseignant à l'Université de Blida rappelle que le conflit "fratricide" en Libye, en même temps qu'il a ouvert la voie à des groupements terroristes, est venu conforter la présence de nombre d'acteurs étrangers, soucieux de préserver leurs intérêts. Des déclarations du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, annonçant l'envoi de troupes en Libye pour soutenir le gouvernementd'Union nationale de Fayez el- Sarraj contre son ennemi, Khalifa Haftar, l'intervenant les perçoit comme des "déclarations hostiles à l'Algérie", pouvant, ditil, remettre en cause les multiples et riches relations entretenues avec Ankara. Rappelant que la Turquie est un pays membre de l'OTAN, M.
Abdelkader Souhi voit dans l'annonce de son engagement, la présence affirmée de cette organisation, dont elle est membre, dans la région Nord de l'Afrique et, dans son sillage, celles de puissances hégémoniques soutenant l'un ou l'autre des deux belligérants, sinon les deux. Pour celui-ci, l'arrivée de contingents militaires turcs en Libye, en même temps qu'elle provoquerait, par contrecoup, l'afflux des groupes terroristes d'El Nosra et de l'Etat islamique, activant jusqu'alors en Syrie, "ne fera qu'embraser davantage" le conflit, avec des conséquences humanitaires "catastrophiques", notamment leurs lots de réfugiés "par millions". Si, prévient l'invité, ces réfugiés venaientinévitablement à demander l'asile à l'Algérie, il existerait alors le sérieux danger de voir des groupes terroristes se dissimuler parmi eux pour y pénétrer, d'où l'inquiétude justifiée des Autorités algériennes face à la situation ainsi créée
"Si aujourd'hui la Libye devient comme la Syrie, alors le tourviendra pour les autres pays dela région", a déclaré le ministre turc desAffaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une réunion du parti AK, a rapporté l'agence Reuters. "Nous devons faire tout ce qui est nécessaire, pour empêcher la Libye de se diviseret de sombrer dans le chaos, et c'est ce quenous faisons.
C'est le gouvernement légitimelà-bas que nous traitons", a-t-il dit,soulignant que l'accord militaire et sécuritaire,signé avec la Libye, est important.Cavusoglu rencontrera lundi, trois chefs departis d'opposition, et le gouvernementdevrait discuter de la motion dans, lasemaine à venir. La semaine dernière, le président Tayyip Erdogan a annoncé la décision de son gouvernement, de demander un consentement parlementaire, pour envoyer des troupes en Libye,afin de défendre le Gouvernement d'accord national (GNA), soutenu par l'ONU à Tripoli, contre les forces du général Khalifa Haftar qui reçoit un soutien militaire de la Russie, de l'Egypte, des Etats-Unis et des Emirats Arabes. Pour l'instant, les combattants de Haftar n'ont pas réussi à atteindre le centre de Tripoli, mais ont fait de petits gains ces dernières semaines, dans certaines banlieues sud de la capitale, avec l'aide de combattants russes et soudanais, ainsi que des drones expédiés par les Emirats arabes unis, selon des diplomates, a rapporté la même source.
Abdelkader Soufi alerte sur les dangers
Après l'annonce d'Ankara de dépêcher des contingents militaire en Libye, la réunion, jeudi dernier, du Haut conseil de sécurité qui s'en est suivie, est venue remettre en avant l'impératif du nécessaire renforcement de la sécurité des frontières del'Algérie, particulièrement celle la séparant de ce pays. Le chercheur en questions géostratégiques et sécuritaires, Abdelkader Soufi, affirme que le pays se trouve actuellement, confronté à de sérieuses menaces, aussi bien à
sa frontière Est, qu'à celle le séparant des pays du Sahel, le Mali et le Niger en particulier, confrontés à un terrorisme aveugle et meurtrier. S'exprimant, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, cet enseignant à l'Université de Blida rappelle que le conflit "fratricide" en Libye, en même temps qu'il a ouvert la voie à des groupements terroristes, est venu conforter la présence de nombre d'acteurs étrangers, soucieux de préserver leurs intérêts. Des déclarations du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, annonçant l'envoi de troupes en Libye pour soutenir le gouvernementd'Union nationale de Fayez el- Sarraj contre son ennemi, Khalifa Haftar, l'intervenant les perçoit comme des "déclarations hostiles à l'Algérie", pouvant, ditil, remettre en cause les multiples et riches relations entretenues avec Ankara. Rappelant que la Turquie est un pays membre de l'OTAN, M.
Abdelkader Souhi voit dans l'annonce de son engagement, la présence affirmée de cette organisation, dont elle est membre, dans la région Nord de l'Afrique et, dans son sillage, celles de puissances hégémoniques soutenant l'un ou l'autre des deux belligérants, sinon les deux. Pour celui-ci, l'arrivée de contingents militaires turcs en Libye, en même temps qu'elle provoquerait, par contrecoup, l'afflux des groupes terroristes d'El Nosra et de l'Etat islamique, activant jusqu'alors en Syrie, "ne fera qu'embraser davantage" le conflit, avec des conséquences humanitaires "catastrophiques", notamment leurs lots de réfugiés "par millions". Si, prévient l'invité, ces réfugiés venaientinévitablement à demander l'asile à l'Algérie, il existerait alors le sérieux danger de voir des groupes terroristes se dissimuler parmi eux pour y pénétrer, d'où l'inquiétude justifiée des Autorités algériennes face à la situation ainsi créée


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