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Brexit
La valeur des bureaux dans la City à Londres a baissé de plus de 6% en juillet, nouvelle illustration des conséquences sur le marché immobilier du vote britannique en faveur du Brexit, montre une étude publiée lundi par la société CBRE.Le repli a atteint 6,1% pour les bureaux situés dans le quartier d'affaires de la capitale britannique, alors que la baisse se limite à 4,1% pour Londres dans son ensemble et le Royaume-Uni, selon CBRE, spécialisée dans le conseil en immobilier commercial.Ce coup de froid intervient au moment où les acteurs du secteur financier s'interrogent sur les conséquences du Brexit sur leur activité à Londres.Un ralentissement était attendu "courant 2016, alors que les incertitudes concernant l'économie mondiale ont suscité des doutes sur le maintien de la forte croissance observée les années précédentes" dans le secteur immobilier commercial, souligne dans un communiqué Miles Gibson, responsable de la recherche pour le Royaume-Uni chez CBRE. "Le vote pour le Brexit a cristallisé cette attente, bien qu'il ne soit pas le seul facteur", note-t-il.M. Gibson estime qu'il faudra du temps pour mesurer précisément les conséquences de ce vote, mais tempère les craintes actuelles en prévenant que les annonces récentes de la Banque d'Angleterre, qui a abaissé ses taux et musclé son programme de rachats d'actifs, "vont être probablement complétées par des mesures de soutien budgétaire à l'automne".La décision des Britanniques de quitter l'Union européenne a entraîné une vague d'inquiétude autour du marché immobilier au Royaume-Uni, en plein boom ces dernières années. Au moment du référendum, les prix de la pierre dans la capitale dépassaient de 54% le pic atteint avant la crise financière internationale de 2008-2009. Plusieurs sociétés financières ont même été contraintes de geler certains fonds dans l'immobilier commercial au début juillet, à cause d'un afflux d'investisseurs pressés de récupérer leur mise face à la menace d'une chute des cours. Bond de 10% de la paie moyenne des grands patrons britanniquesLa paie moyenne des grands patrons britanniques a bondi de plus de 10% en 2015 à près de 7 millions de francs, a calculé lundi une association qui appelle la Première ministre Theresa May à concrétiser ses promesses de réforme.Le High pay centre (Centre des hautes rémunérations) a expliqué que la rémunération annuelle avait atteint 5,48 millions de livres (6,95 millions de francs) en moyenne pour les directeurs généraux des entreprises cotées à l'indice vedette FTSE-100 de la Bourse de Londres.Cette organisation non gouvernementale a fait le calcul en croisant les données publiées par ces sociétés dans leur rapport annuel pour 2015. Elle rappelle que cette rémunération totale, qui comprend le salaire et les diverses primes, n'atteignait "que" 4,96 millions de livres en 2014 et 4,13 millions de livres en 2010.Cette paie est en moyenne 129 fois plus élevée que la rémunération totale des employés de ces mêmes sociétés, a ajouté le High pay centre dans un rapport."Le montée inexorable des paquets de rémunérations des directeurs généraux du FTSE-100 apparaît sans fin. Malgré quelques mouvements d'humeur ponctuels d'actionnaires militants, les conseils d'administration continuent d'accorder des paies toujours plus élevées aux principaux dirigeants", a dénoncé Stefan Stern, directeur du High pay centre.Il a souligné que son association soutenait fermement l'intention réformatrice affichée à ce sujet par la nouvelle Première ministre conservatrice, Theresa May. Juste avant de remplacer David Cameron, cette dernière avait jugé "irrationnel et malsain" l'écart de rémunération croissant entre les dirigeants des entreprises et leurs employés.Elle avait appelé les entreprises à publier d'elles-mêmes le rapport entre le salaire des dirigeants et celui des employés moyens, à organiser chaque année un vote contraignant des actionnaires sur ces rémunérations et à faire entrer des représentants des salariés dans les conseils d'administration. En avril, le directeur général de la compagnie pétrolière BP, Bob Dudley, avait subi un camouflet lorsque les actionnaires du groupe avaient voté contre la forte hausse de sa rémunération, au moment où BP se serre la ceinture face à la baisse des cours du pétrole. Il ne s'agissait toutefois que d'un vote consultatif et M. Dudley a bien été augmenté. D'après le classement établi par le High pay centre, il est le sixième patron le mieux payé du FTSE-100, avec une rémunération totale équivalente à 13,3 millions de livres. Le leader de ce classement est le patron du groupe de publicité WPP, Martin Sorrell, dont la paie s'est envolée de 64% pour dépasser les 70 millions de livres (88,7 millions de francs).


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