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Brexit
Le Premier ministre britannique s'est dit prêt à se battre pour obtenir un bon accord en vue d'un maintien de son pays dans l'UE, mais certaines de ses demandes sont inacceptables l'ont déjà prévenu les autres dirigeants européens réunis à Bruxelles.Les revendications de David Cameron sont l'un des sujets majeurs d'un sommet européen en cours depuis jeudi dans la capitale belge. Les dirigeants des 28 en débattront pour la première fois ensemble dans la soirée pendant un dîner de travail.Nous n'insistons pas pour avoir un accord ce soir, mais pour susciter un véritable élan afin de boucler cet accord, a lancé M. Cameron devant des journalistes à son arrivée à Bruxelles. Donc, je vais me battre pour la Grande-Bretagne toute la nuit et je pense que nous allons avoir un bon accord, a-t-il dit.Le Premier ministre britannique a notamment dit qu'il espérait de réels progrès dans les quatre domaines dans lesquels il a demandé des réformes.Mais l'organisateur du sommet, le président du Conseil européen Donald Tusk, avait averti auparavant que certaines revendications britanniques n'étaient pas envisageables. Les consultations en amont du sommet ont montré la bonne volonté de toutes les parties impliquées, mais cela ne change pas le fait que certaines propositions britanniques semblent inacceptables, a-t-il tranché devant la presse. Il visait en particulier la requête la plus controversée de M. Cameron, concernant l'immigration des ressortissants européens, en particulier des pays de l'Est. Londres voudrait en effet pouvoir les priver d'allocations sociales pendant leurs quatre premières années au Royaume-Uni. Nous voulons un accord équitable avec la Grande-Bretagne, et ce doit aussi être un accord équitable pour les 27 autres pays européens, a insisté le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Comme nous sommes des personnes responsables, nous allons trouver un moyen de sortir de la situation compliquée dans laquelle nous nous trouvons, a-t-il espéré.Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a fait part de l'inquiétude des eurodéputés face aux demandes britanniques dans le domaine social, dont certains estiment qu'elles remettent en cause la liberté de circulation dans l'UE et le principe de non-discrimination entre citoyens européens en fonction de leur nationalité. Nous voudrions garder la Grande-Bretagne dans l'UE, mais dans le même temps nous ne devons pas limiter les principes fondamentaux de l'UE, a réaffirmé la chancelière allemande Angela Merkel.La France est sur la même longueur d'onde : S'il est légitime d'entendre le Premier ministre britannique, il n'est pas acceptable de revoir ce qui fonde les engagements européens, a commenté le président François Hollande à son arrivée.Les propositions de David Cameron doivent être précisées pendant le dîner de jeudi, a rappelé M. Hollande. Si elles sont conformes aux acquis européens, la négociation pourra aboutir mais, dans le cas contraire, la négociation sera plus difficile, a-t-il mis en garde.Outre sa demande concernant les prestations sociales des migrants européens, M. Cameron réclame des réformes concernant les règles qui régissent la zone euro, dont son pays ne fait pas partie, ainsi que sur les questions de compétitivité et de souveraineté.




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