Brèves parisiennes France-actu : les autres articles

-Boutadjine s'expose
Pour tous les amoureux de Mustapha Boutadjine, il vous reste encore un peu de temps (7 juillet) pour vous rendre à son exposition sur les femmes algériennes, battantes et combattantes. Une exposition qu'on vous recommande vivement. C'est à la Art Vivienne Galerie, Galerie Vivienne, Paris. La générosité et l'engagement de Boutadjine ne se démentent pas, ils se bonifient avec le temps.

-Fédération halal
Un entrepreneur lorrain va lancer, mi-juillet, une fédération française regroupant les consommateurs de halal, dans l'optique d'assurer une meilleure certification des produits et une harmonisation de leur traçabilité au niveau national. Loin de se limiter aux viandes, le marché du halal, estimé en France à quelque 6 milliards d'euros, concerne également des produits cosmétiques, pharmaceutiques, alimentaires ainsi que des assurances. Face à la demande grandissante, les enseignes multiplient leurs offres allant jusqu'aux bonbons, eaux minérales, plats cuisinés ou au coca, et la chaîne de restauration rapide Quick a augmenté le nombre de ses établissements entièrement halal. Ils espèrent attirer une clientèle plus jeune et plus nombreuse que par le passé, avec quelque 5 millions de musulmans en France.

-Webdocumentaire choral sur l'identité algérienne
A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance, le webdocumentaire choral «L'archipel des échappés» sera lancé le 5 juillet exclusivement sur Internet, en partenariat avec El Watan. «Un voyage au c'ur des identités durant lequel l'internaute peut composer son propre parcours, naviguer d'île en île, à la rencontre des personnes, en France et en Algérie. Des immigrés, des Beurs, des pieds-noirs, des Algériens qui se confient et livrent leur part d'identité des deux côtés de la Méditerranée. Entre l'Algérie, un pays où les individus s'isolent pour se construire dans une société hostile, et la France, où les Français d'origine algérienne n'ont de cesse d'être stigmatisés et où l'identité algérienne est très souvent négativement connotée». Ce webdocumentaire est écrit par les journalistes Laura Guien et Stéphanie Plasse.