Algérie

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Chine-Afrique

Le président chinois Xi Jinping est arrivé hier à Brazzaville, la capitale du Congo, dernière étape d'une tournée africaine du nouveau chef de l'Etat qui l'a conduit auparavant en Tanzanie et en Afrique du Sud. Le président Xi a été accueilli vers midi à sa descente d'avion par son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. Il s'agit de la première visite d'un président chinois en République du Congo, ancienne colonie française riche en pétrole et qui compte 4 millions d'habitants. Le porte-parole du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), Serges Michel Odzocki, a affirmé que cette visite était «à la fois un honneur et une marque de solidité des relations sino-congolaises. Il arrive en Afrique pour la première fois et a inscrit le Congo dans son agenda, c'est une marque de considération». Selon le responsable, cette visite «signifie que la coopération entre les deux pays se renforce ; bien entendu ce n'est pas une coopération exclusive».
Iran

L'Iran a dit, hier, espérer que «les avancées» se poursuivent lors des discussions avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé, les 5 et 6 avril à Almaty (Kazakhstan), après les «résultats positifs» de la précédente réunion fin février. «Almaty I (les 26 et 27 février) a eu des résultats positifs et nous espérons qu'à Almaty II, les avancées se poursuivront», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, cité par le site internet de la radio-télévision Irib. Mais «le problème ne sera pas résolu en un jour», a-t-il souligné en marge d'une visite officielle au Tadjikistan. Les négociations entre l'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) ont repris fin février après huit mois de suspension. A Almaty, le groupe des 5+1 a présenté une «offre révisée», en exigeant la «suspension» plutôt que «l'arrêt» des activités d'enrichissement d'uranium à 20% en Iran. En échange, certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique seraient atténuées.
Pakistan

L'ancien président pakistanais, Pervez Musharraf, s'est présenté hier à une audience en cour afin de prolonger sa période de liberté sous caution dans plusieurs affaires dont l'une concerne son implication présumée dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto en 2007. L'ancien président, qui a mis fin dimanche à quatre ans d'exil afin de participer aux élections générales du 11 mai, s'est présenté vendredi sous escorte policière au tribunal de la province du Sind, à Karachi, selon des correspondants de presse sur place. Il est mis en cause dans trois affaires : les meurtres du chef indépendantiste de la province instable du Baloutchistan Akbar Bugti en 2006 et de Benazir Bhutto en 2007, et le renvoi illégal de juges la même année. La justice pakistanaise avait gelé temporairement la semaine dernière les mandats d'arrêt contre lui en échange d'une caution de 300 000 roupies (2360 euros), ce qui avait ouvert la voie à son retour au pays après des années d'exil entre Londres et Dubaï.
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