Algérie

BRÈVES... ET AUTRES NOUVELLESArts et lettres : les autres articles


BRÈVES... ET AUTRES NOUVELLESArts et lettres : les autres articles
LARBAâ NATH IRATHEN. Café littéraire
Hier, à la faveur de la célébration du 1er Novembre 1954, un café littéraire et philosophique a vu le jour à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou). Pour cette première séance, ont été invités, Daho Djerbal pour son ouvrage sur L'organisation spéciale de la Fédération de France du FLN (Ed. Chihab, 2012, 448 p) et Eveline Safir-Lavallette, moudjahida et écrivaine, accompagnée de notre cons'ur Ghania Mouffouk, pour Juste Algérienne (Ed. Barzakh, 2013, 208 p). Soutenu par l'APC, ce nouvel espace de rencontres culturelles est mis en place par les Etablissements EMEV, entreprise privée d'organisation d'événements, dirigés par Malek Amirouche qui a déjà créé le café littéraire et philosophique de Tizi Ouzou.
DROITS D'AUTEUR. Halte là !
Un protocole d'accord destiné à renforcer la lutte contre l'atteinte aux droits de la propriété intellectuelle et artistique a été signé, jeudi, à Alger entre la Direction générale des Douanes (DGD) et l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA), rapporte l'APS. Paraphé par le Directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, et celui de l'ONDA, Sami Bencheikh El Hocine, il vise à renforcer la coopération entre ces organismes. «La contrefaçon, notamment le piratage, ont pris des proportions dangereuses en Algérie et les Douanes algériennes doivent jouer leur rôle pour lutter contre ce fléau afin de protéger aussi bien les artistes algériens que le Trésor public», a expliqué le premier responsable des Douanes. Un programme d'actions sera établi à la base des informations fournies par l'ONDA à la sous-direction de Lutte contre la contrefaçon de la DGD. Les brigades des Douanes procèderont ainsi à la saisie et la destruction des CD et DVD piratés et commercialisés. Pour M. Bouderbala, ces actions devraient limiter ce phénomène et protéger les artistes, notamment les musiciens et les acteurs de cinéma et encourager l'activité intellectuelle en Algérie.

NICOLE KIDMAN. En femme dévouée
Malgré la crise mondiale, les grandes stars ne connaissent pas le chômage. La célèbre actrice australienne, Nicole Kidman, est annoncée ainsi dans trois films. Elle sera Grace de Monaco dans un film d'Olivier Dahan, réalisateur de La Môme, qui doit sortir fin janvier. Elle interprétera aussi l'épouse d'un lieutenant écossais revenu des travaux forcés pour la construction du pont de la rivière Kwaï et qu'elle aide à se reconstruire mentalement. Elle sera enfin la femme trompée dans l'adaptation de The silent wife, best-seller de la canadienne A. S. A. Harrison, décédée en avril dernier. Tout le monde se demande s'il s'agit de coïncidences ou si l'actrice se spécialise dans des rôles d'épouse dévouée. A moins que ce ne soient les producteurs et les réalisateurs qui la voient ainsi '

NOVEMBRE. Festival de festivals
Outre le Salon international du Livre d'Alger (jusqu'au 9 nov.), plusieurs grands événements sont prévus et, notamment, des festivals internationaux. On compte ainsi ceux du théâtre à Béjaïa (jusqu'au 6 nov.), de danse contemporaine d'Alger (15-22 nov.), d'Abalessa-Tinhinan pour les arts de l'Ahaggar à Tamanrasset (13-18 nov.), de l'Inchad de Constantine (jusqu'au 6 nov.). Le cinéma sera particulièrement présent avec le Festival maghrébin du cinéma d'Alger (3-8 novembre), MéditerraCiné, Journées du Film Méditerranéen d'Alger (10-14 nov.) et les Journées du film européen (21-30 nov.) à la Cinémathèque algérienne. Les rencontres nationales et locales ne sont pas en reste avec les festivals de musique et de chanson chaouie (Khenchela, 1-15 nov.), sétifienne (Sétif, 2-9 nov.), du M'zab (Ghardaïa, 18-23 nov.) et targuies (Illizi, 27 nov-2 déc.). De bonnes occasions de visiter du pays.
ORAN. Nouvelle librairie
Chaque librairie qui se crée en Algérie est une victoire culturelle. Oran, la 2e ville du pays, qui n'en compte que trop peu (deux selon certaines sources), reprend espoir avec l'ouverture de la librairie «Livres, Arts et Culture» aujourd'hui, samedi 2 novembre à partir de 10h30. Sa gérante, Mme Badia Lellou, invite les lecteurs et lectrices de la ville à participer à ce moment convivial et à soutenir cette naissance. Adresse : 22, rue Moulay Mohamed au centre-ville (entre les rues Larbi Ben Mhidi et de Mostaganem.

PATRIMOINE MONDIAL. Liste rouge pour les trésors de Syrie
L'Unesco a publié 12 listes rouges de biens culturels menacés, parmi lesquels figurent désormais ceux de la Syrie. Ces listes facilitent le travail de la police, des douaniers et de tous les professionnels concernés par la protection du patrimoine culturel dans le monde en les aidant à identifier les objets exposés à des achats, transactions et exportations illicites. La liste syrienne contient des objets des principales périodes de l'histoire du pays : la préhistoire et l'antiquité, la période islamique, le Moyen-âge et la période ottomane. «Le patrimoine irremplaçable de la Syrie ne peut être protégé que par une réponse internationale coordonnée», a déclaré la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, qui annonce un plan d'action visant à prévenir de nouvelles pertes et à réparer les dommages subis par ce patrimoine.

ANECDOTES D'éCRIVAINS. Balzac honorait la discipline
Connu pour sa productivité romanesque extraordinaire, l'écrivain français, Honoré de Balzac, la devait aussi à un rythme de vie particulièrement rigoureux. Dès qu'il dînait, il se mettait aussitôt au lit pour se réveiller à minuit. Il se préparait alors un café noir ' bien dosé dit-on ' et commençait à écrire jusqu'à huit heures du matin. Il prenait une pose d'un quart d'heure pour déjeuner et attaquait une autre séance d'écriture jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Soit au total, au moins quinze heures de travail par jour. Où trouvait-il donc le temps de vivre et de s'inspirer '

ULTIME SPECTACLE DE GUY BEDOS. L'artiste tire sa révérence à Alger
Né à Alger le 15 juin 1934, Guy Bedos a choisi sa ville natale pour présenter son ultime spectacle avec lequel il entend achever en beauté sa grande carrière d'humoriste, après deux ans passés sur les routes de France pour sa tournée d'adieu. On a du mal à imaginer cette retraite, tant le presque octogénaire (il a 79 ans) semble encore alerte, réactif et toujours aussi facétieux. Le spectacle, conçu comme un bouquet d'apothéose, comprend plusieurs de ses sketches-cultes et de ses fameuses revues de presse déjantées, véritable «best-off des best-off». Il rendra hommage à ses maîtres, Boris Vian et Jacques Prévert, ainsi qu'à Simone Signoret, sa «grande s'ur». Organisé par l'AARC avec plusieurs partenaires, ce spectacle historique aura lieu les 5, 6 et 7 novembre (20h30) à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth.
Billet : 2500 DA.

LIVRE D'ARTISTE. Zohra Hachid-Sellal
Les livres d'artistes sont assez rares pour ne pas signaler celui de Zohra Hachid-Sellal dont l''uvre a évolué dans la discrétion mais l'affirmation continue d'une recherche à la fois passionnée et originale. Diplômée de l'Ecole nationale des Beaux-arts d'Alger (1965), puis de celle de Grenoble (1975), elle est particulièrement appréciée des collectionneurs. Elle dédicacera son livre, sorti chez Casbah Editions, le 6 novembre à partir de 10h30 au Salon international du livre d'Alger. Une idée de cadeau de fin d'année.

Paris : une bibliothèque au nom d'Arkoun
Une bibliothèque municipale dans le 5e arrondissement de Paris a été baptisée du nom de l'Algérien Mohamed Arkoun, professeur émérite d'histoire de la pensée islamique, décédé en 2010 à Paris. L'inauguration s'est déroulée le 23 octobre en présence de plusieurs universitaires et intellectuels maghrébins et français. Elle fut l'occasion de rappeler le riche parcours de Mohamed Arkoun et son apport considérable. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l'initiative de ce baptême, a indiqué qu'il constituait «un moment de gratitude pour un homme d'une immense exigence morale qui a contribué à la richesse de l'humanité», soulignant «l'importance de faire vivre la pensée, l'héritage et la personnalité de Mohamed Arkoun». Il a rappelé que ce grand chercheur «faisait usage dans ses travaux de recherche d'instruments scientifiques qui ont permis de mieux connaître la vision de l'Islam des lumières», mettant l'accent sur les significations du choix de ce lieu, près de la Grande Mosquée et de l'Institut du monde arabe, pour porter le nom de Mohamed Arkoun.
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