Algérie

Brèves... et autres nouvelles



Brèves... et autres nouvelles
- Bouffée d'art : Huit fois unLa galerie des Ateliers «Bouffée d'Art» propose aux amateurs de peinture une exposition à laquelle participent huit artistes confirmés. Il s'agit de Amar Briki, Mustapha Boucetta, Adnane Djeffal, Hacen Drici, Jaoudet Guessouma, Djahida Houadef, Mustapha Nedjaï et Hellal Zoubir. Une belle palette de talents qui se distinguent par leur originalité et leurs audaces. Rappelons que les Ateliers «Bouffée d'Art» qui se consacrent à l'enseignement artistique libre accueillent des enfants et des adultes qui désirent s'initier aux arts visuels pour leur propre plaisir ou en préparation d'une formation académique. Résidence Sahraoui, Les 2 Bassins. Bloc 7. Ben Aknoun. Jusqu'au 30 juin, sauf les vendredis. De 10h à 17h.- Mostaganem : Amateur mais vivantLa 47e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, le plus ancien festival culturel en Algérie, est plutôt passée inaperçue. C'est l'association Enakous pour le théâtre et le cinéma de Laghouat qui a obtenu le Grand Prix avec la pièce Aâwil ezamane el mazhoum. Le deuxième prix est revenu à l'association Les Anges des Planches d'Oran pour El Wahl. Enfin, la troisième distinction est allée à la coopérative théâtrale pour Es'sahd. Le prix de la meilleure interprétation féminine est allé à Chahra Aâldjia, de l'association Enakous, tandis que l'équivalent masculin a été partagé par Nadir Belbrahem de Riad el Ibdaa de Fouka (Tipasa) et Houari Oubid de l'association Mustapha Kateb de Stidia (Mostaganem). Plusieurs recommandations ont été formulées et notamment l'institution d'un prix du Meilleur spectacle qui permettrait à la troupe retenue de participer au Festival national du théâtre professionnel en tant qu'outsider. De même, il est question de monter une banque de données du théâtre amateur. Signalons enfin la parution de l'ouvrage de Aziz Mouats, Des louveteaux de Tijditt aux ombres chinoises, sur l'histoire du Festival depuis sa création en 1967. - Saint-Malo : Etonnants voyageursLe festival «Etonnants voyageurs» de la ville de Saint-Malo (nord de la France), créé en 1990, poursuit son aventure avec autant de succès. Du 7 au 9 juin, il offre au public de nombreuses manifestations : expositions, spectacles, projections, etc. C'est surtout la présence d'écrivains qui fait sa renommée avec, cette année, 250 invités venus de 40 pays. Parmi eux : J. M. G. Le Clézio, Joseph Boyden, Mona Ozouf, Mathias Enard, Paolo Rumiz, Raymond Depardon, Joao Almino, Andreï Kourkov, Colum McCann, William Dalrymple, Ron Rash, Riad Sattouf, Shumano Sinha?. Et toujours autant de thématiques : «Brésil, Chine, Méditerranée : figures d'un monde en mouvement» ; «Crise de la presse, printemps des voyageurs, santé du romanesque» ; «Le réveil des grandes puissances mythologiques», etc.- Exposition : Regards croisés IILa galerie Dar el Kenz de Chéraga renouvelle l'exposition de peinture «Regards croisés» qui se conjugue au féminin. Elles sont onze artistes, auprès de leurs doyennes Souhila Belbahar et Bettina Heïnen-Ayech, à présenter leurs ?uvres : Assia Abdelmoumen, Meriem Aït El Hara, Djanet Dahel, Valentina Ghanem, Zohra Hachid-Sellal, Djahida Houadef, Feriel Kouadria, Karima Sahraoui et Safia Zoulid.L'intérêt d'une telle manifestation, autant pour les visiteurs que pour les collectionneurs, réside dans la diversité des genres et des styles, de même que dans la réunion en un même lieu de trois générations de créatrices.Ce croisement d'art moderne et contemporain par son foisonnement de formes, de couleurs et de «points de vue», vaut le détour. Emplacement : en contrebas de l'hôtel Dar el Diaf de Chéraga. Du 2 au 24 juin. Ouverture du samedi au jeudi, de 10 à 18h. Tel : 021 36 84 93.- Musique : Sur un air docteTamara Turner, qui participe régulièrement au Festival de musique et danse diwane de Béchar en tant que musicienne et chanteuse, a annoncé à l'APS, lors de la dernière édition, qu'elle préparait une thèse de doctorat sur ce genre musical et chorégraphique. Cette recherche auprès de l'Université King's College de Londres s'appuie sur un travail de terrain pour collecter les répertoires des chants, dits bordj, et les variantes régionales du Diwane dont le wasfan de Constantine, le banga de l'est et sud-est.- Festival de littérature et du livre de jeunesse : Gattoni chez les écrivainsLe Feliv d'Alger est devenu un rendez-vous attrayant pour les amoureux des belles lettres et le monde de la lecture junior. Dans le riche programme qui compose cette septième édition (du 11 au 20 juin, Esplanade Riad El Feth), on notera l'exposition du photographe italien Francesco Gattoni, «Ecrivains du monde, monde d'écrivains». Pendant 17 ans, le photographe a parcouru le monde pour y rencontrer des écrivains et les «capter» dans leur quotidien ou lors de circonstances précises. On y croise notamment Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature 1988. L'exposition sera montée au Feliv, mais également dans trois stations du Métro d'Alger. Né en 1956 à Rome, Francesco Gattoni jouit aujourd'hui d'une grande notoriété internationale. Il travaille pour les grands titres italiens comme La Republica et Il Correre della Sera.- Anecdote art : Naufrage annoncéLe célèbre tableau «Le Radeau de la Méduse» du peintre et lithographe français, Théodore Géricault (1791-1824), serait condamné à terme par un pigment noir à base de bitume utilisé dans la peinture. Du fait de sa composition, le pigment n'a jamais séché et, au fil des ans, il s'est diffusé dans l'ensemble des couches. Le phénomène serait irréversible et se traduit par un processus d'assombrissement et une altération des couleurs. Cette catastrophe concernerait de nombreuses ?uvres de la période car la technique était assez répandue. «Le Radeau de la Méduse» annonçait-il un naufrage '- Exposition universelle 2015 : Milan au c?ur de la planèteSon inauguration aura lieu le 1er mai 2015. Il est prévu, durant 6 mois, la participation de plus de 140 pays. Le thème choisi pour cette rencontre est : «Nourrir la planète, Energie pour la vie». Véritable ville de 100 hectares, l'Expo comprend 60 pavillons et aires thématiques. Il est attendu plus de 20 millions de visiteurs. A noter une présence forte de l'Algérie sur un espace important et bien situé. Bâties selon les dernières technologies avec, de plus, l'excellence de l'architecture italienne, les infrastructures promettent la surprise. Il est prévu un programme polyvalent énorme : économie, écologie, culture, sciences, arts? Sans doute, l'Italie, pays au monde à abriter le plus de sites du patrimoine mondial, entend mettre à profit l'événement pour promouvoir sa beauté. Et pour en savoir plus, voir : expo2015.org- Ibn Battouta : Une nouvelle passion 'Est-ce une simple coïncidence ou l'apparition d'une nouvelle passion pour le grand géographe Ibn Battouta, né en 1304 à Tanger et décédé à Marrakech en 1377 ' Il n'est pas inutile en tout cas de souligner qu'un film et une pièce de théâtre font référence au célèbre personnage dont un cratère de la Lune porte le nom. Le film, c'est celui de Tariq Teguia, Révolution Zendj, en compétition en ce moment au 2e Festival d'Alger du Cinéma maghrébin. Le personnage principal est un journaliste qui se nomme Ibn Battouta. Selon notre confrère, Samir Ardjoum, le film devait s'intituler ainsi. C'est le titre de la pièce présentée à la fin du mois de mai au Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa. Ibn Battouta a été mis en scène par Elsa Hamnane, issue de l'Athéna-Théâtre de Paris, à partir de l'ouvrage d'Ibn Juzayy qui avait compilé les récits du voyageur maghrébin. L'histoire de celui qui a parcouru 120 000 km en 24 ans a de quoi fasciner et, en ces temps de mondialisation et de crise du monde musulman, elle prend un relief contemporain.- Vente-dédicace : Kamel DaoudNotre confrère et écrivain Kamel Daoud sera aujourd'hui, à partir de 14h30, à la librairie internationale Omega (galerie marchande de l'Hôtel El Aurassi). Il présentera son ouvrage Meursault, contre-enquête, paru aux éditions Barzakh en mai 2014. Un roman particulièrement original qui se construit sur un personnage : le frère de «l'Arabe» tué par Meursault dans L'Etranger de Camus. Cet imaginaire tiré d'un autre imaginaire ne se limite cependant pas à une période donnée. La société algérienne actuelle est bien présente.




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