Algérie

Brèves... Et autres nouvelles



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ARTS. Picturie Générale 2Selon le site Vinyculture, une deuxième édition de «Picturie Générale» aura lieu du 15 mars au 12 avril à La Baignoire, «autre espace d'exposition underground d'Alger, aux côtés du Box 24». L'exposition, orientée art contemporain, avait réussi sa première sortie l'an dernier à l'école Artissimo, en réunissant un groupe de jeunes créateurs et créatrices manquant de visibilité. La plupart se retrouveront autour du commissaire de l'expo, le designer Mourad Krinah. Il s'agit de Zineddine Bessaï, Fatima Chafaa, Mehdi Djelil, Mounir Gouri, Rafik Khacheba, Fella Tamzali, Meriem Touimer, Sofiane Zouggar, Maya Benchikh El Fegoun et Walid Bouchouchi.Adresse : 3, rue des Frères Oukid, square Port-Saïd, Alger.LITTéRATURE. Prix Tayeb SalehLe Soudan peut s'enorgueillir d'avoir donné, en la personne de Tayeb Saleh, l'un des plus grands écrivains arabes, de la dimension d'un Taha Hussein ou d'un Naguib Mahfouz. Né en 1929 au nord du pays, il est décédé à Londres en 2009, laissant notamment ce chef-d'?uvre qu'est Saison de la Migration vers le Nord, traduit dans de nombreuses langues. Chaque année, des prix sont décernés en son nom, récompensant les meilleures plumes de la littérature arabe contemporaine. Les écrivains algériens sont de plus en plus remarqués par les jurys de ce prix et, cette année, l'écrivain Ahmed Taïbaoui a reçu le troisième prix du roman pour son livre Maout Naïm, le premier étant revenu à la Syrienne Taoufika Khadour pour Chababik el Wajh el Akher». Auparavant, d'autres Algériens s'étaient distingués dans ce palmarès, à l'instar d'Ismaïl Yabrir, lauréat (premier prix) et Hadjer Kouidri (deuxième prix). Notons que le prix Tayeb Salah comprend plusieurs sections, comme la nouvelle, le texte théâtral et la poésie. Organisé sous forme de concours, il a enregistré cette année près de 600 candidatures issues de l'ensemble du Monde arabe comme de sa diaspora dans le monde. ALEC BALDWIN. Basta !L'acteur américain a publié dans le New York Magazine une lettre où il exprime sa déception à l'égard du système hollywoodien et des médias qu'il qualifie de «société anonyme de la haine». Il y fait part de sa décision de se retirer de la vie publique pour se consacrer exclusivement à son métier et à sa famille. «J'avais des ambitions politiques, a-t-il affirmé, je me voyais bien entrer en campagne d'ici cinq ans.» Habitué à prendre des positions sur les problèmes de société, à apporter son soutien à des causes et à participer aux débats télévisés, Alec Baldwin regrette de ne pas avoir écouté Warren Beatty, le cinéaste engagé, qui l'avait averti sur les risques d'une exposition publique. Bref, les acteurs doivent se laisser montrer, mais ne doivent pas se montrer eux-mêmes !CINéMA. «Parfums d'Alger»Le film Parfums d'Alger de Rachid Benhadj sera enfin visible par le public. Cette sortie nationale organisée par l'AARC, le CNCA et la Cinémathèque se fera en deux temps. Durant tout le mois de mars, le long métrage sera projeté dans les salles de répertoire de la Cinémathèque d'Alger et Tizi Ouzou. En avril, ce sera tout le réseau national de la Cinémathèque avec, parallèlement, la diffusion du documentaire Abdelkader de Salem Brahimi consacré au personnage historique éponyme. Pour rappel, Parfums d'Alger raconte l'histoire de Karima, photographe algérienne installée à Paris. Elle a quitté Alger 20 ans auparavant en rompant tout contact avec sa famille et le pays. Ce retour précipité est causé par l'agonie de son père contre lequel elle s'était révoltée. Sur place, le temps va remonter en arrière et les faits du présent vont se confronter à la mémoire du passé.ORAN. Mohamed KouaciLa wilaya d'Oran rend hommage à un pionnier algérien de la photographie, Mohamed Kouaci (1920-1996) à la galerie du centre culturel Emir Abdelkader où 60 ?uvres sont exposées sous le titre «Témoignages photographiques, 1958-1963», images saisissantes ou instructives de la guerre d'indépendance. Natif de Blida, Kouaci a milité au PPA et au MTLD avant de rejoindre le FLN à Tunis. En 1962, il occupa un poste de responsabilité au ministère de l'Information puis redevint photographe indépendant à partir de 1969. PATRIMOINE CULTUREL SYRIEN : nouvelles alertesLe 20 février, la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a diffusé la déclaration suivante : «La situation en Syrie se détériore à un rythme accéléré, entraînant d'incalculables souffrances et pertes en vies humaines. Le patrimoine culturel unique de la Syrie est également en proie à d'immenses dégâts en raison du conflit. A ce jour, trois sites du patrimoine mondial de l'Unesco ? Palmyre, le Crac des Chevaliers, et Alep, y compris la Citadelle d'Alep ? sont utilisés à des fins militaires, ce qui aggrave les risques de destructions imminentes et irréversibles, qui s'ajoutent à celles dont ces sites ont déjà souffert». Elle a ajouté : «Je lance un appel au retrait immédiat de toute présence militaire sur les sites culturels?» La responsable s'est abstenue de préciser de quelles présences militaires il s'agissait. ANECDOTE CINéMA : la fiction de la réalitéVous souvenez-vous du film Rain Men (1988) où Dustin Hoffman interprète magistralement le rôle d'un autiste ' Le personnage a été inspiré d'un célèbre autiste américain, Kim Peek, qui présentait le «symptôme du savant» associé à une mémoire phénoménale. Il était capable de lire une page en 10 secondes. Cette prodigieuse capacité lui avait permis d'enregistrer dans leur totalité 12 000 ouvrages ! Il mémorisait d'un simple regard des cartes ou des plans de ville, retenant les distances et les noms de villes ou de rues. Mais il ne pouvait gérer les gestes les plus simples de la vie. EXPOSITION INTERNATIONALE à LONDRES : Paul Klee à la Tate GalleryLa grande exposition Paul Klee (1879-1940), débutée en octobre dernier et qui s'achèvera le 9 mars, continue d'attirer les foules à la Tate Gallery de Londres, haut lieu de l'art moderne et contemporain. Plus de 130 ?uvres ramenées du monde entier donnent la mesure du génie de ce pionnier de l'art moderne dont la célèbre phrase est devenue une référence universelle : «L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible.» Ce peintre allemand qui voyagea en Tunisie en 1914, en reviendra marqué par sa découverte de l'art visuel traditionnel venue conforter son intérêt pour la civilisation musulmane. Professeur de la fameuse école du Bauhaus (Weimar) qui bouleversera l'art, Paul Klee est une référence universelle. Pour ceux qui ont la chance d'aller ou d'être à Londres, sachez que l'accès à la Tate Gallery est gratuit. TIZI OUZOU : Alger en lignesSamir Toumi présentera aujourd'hui à 14 h, au petit théâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, son livre Alger, le cri (Barzakh, 2013). Il discutera avec les lecteurs et lectrices de la genèse de cet ouvrage et de son contenu. Une séance de dédicaces est prévue. La rencontre est organisée par l'EMEV (société privée d'organisation d'événements culturels, économiques et scientifiques) en partenariat avec la Maison de la Culture. Il devrait y avoir foule dans cette ville proche de la capitale. Cinéma : Assia Djebar par Ahmed BedjaouiDans le cadre de l'hommage que lui rendent les Instituts français d'Algérie, une projection de son film Nouba des femmes du mont Chenoua (Algérie, fiction, 115', 1977) a eu lieu à Alger et Constantine. Ce film, qui avait reçu en 1979 le prix de la critique internationale à la Biennale de Venise, se développe autour d'un personnage principal, Lila, jeune architecte de retour dans sa région natale, qui rencontre successivement six femmes qui témoignent de leurs vies. Le film a été présenté par Ahmed Bedjaoui, animateur émérite et connaisseur intime du cinéma algérien. Dans la présentation de la manifestation, il affirmait : «Avant de recourir, en 1977, à la caméra pour étendre ses moyens d'expression, Assia Djebar n'avait pas écrit de roman depuis dix ans, comme si les mots écrits s'étaient trouvés suspendus à ce dur désir de dire et de montrer les femmes, dans l'engrenage de l'histoire et de la parole confisquée. Elle avait alors résolument décidé de faire converger son obstination vers le cinéma.» Bien fait pour ceux qui n'y ont pas assisté !




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