Algérie - A la une


Bréves du centre
Ouaguenoun (Tizi Ouzou) : Tentative de hold-up de la recette des impôts
La recette des impôts de la circonscription de Ouaguenoun, à une vingtaine de km à l'Est de la ville de Tizi Ouzou, a été l'objet d'une tentative de vol dans la nuit de samedi à dimanche nous a-t-on informés. Les auteurs de cet acte n'ont pas réussi leur forfait. Hormis quelques documents subtilisés, aucun autre dégât n'est à déplorer. Les services de sécurité stationnés dans la région ont déclenché une enquête pour faire la lumière sur cet acte, mais, pour le moment, la piste terroriste est écartée. Il pourrait s'agir d'un acte de banditisme, dont l'objectif est de s'emparer des ressources financières de cette institution.
Mourad H.
Koléa : Vol de câbles téléphoniques
Les éléments de la sûreté de daïra de Koléa ont réussi dernièrement à prendre, la main dans le sac, le dénommé H.M., âgé de19 ans, repris de justice dans une affaire de vol de câbles téléphoniques, et ont interpellé ses complices D.M., 48 ans, marié, surnommé le Chauve, H.A., 20 ans, repris de justice, surnommé Chekchouk et B.I., 22 ans. Ainsi, après les protège-égouts, objet de larcins, le câble téléphonique est devenu une marchandise dont les receleurs sont friands et qui traverse, croit-on savoir, les frontières du pays pour être écoulée ailleurs. L'entreprise Actel, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire, est l'objet de critiques de la part de sa clientèle, qui est parfois excédée par les problèmes des liaisons téléphoniques et de la connexion internet. Des responsables d'Actel ont en effet expliqué à leurs abonnés que les vols à répétition des câbles téléphoniques constituent la source majeure de ces désagréments. Les quatre mis en cause, indique la cellule de communication de la sûreté de Tipasa, sont poursuivis pour constitution d'association de malfaiteurs, vol qualifié commis de nuit et dégradation de biens de l'Etat. Quelque 120 mètres de câbles ont été récupérés, ajoute-t-on.
Mohammed Djamel
Bouira : Affrontement entre forces de l'ordre et émeutiers
Le quartier Zerrouki de la ville de Bouira a été, avant-hier, le théâtre d'affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers durant près de trois heures. Un officier de police a été blessé et deux émeutiers arrêtés. C'est aux environs de 11h que les jeunes du quartier Zerrouki, connu sous le nom d'Oued Eddous, sont sortis pour exprimer leur ras-le-bol et dénoncer 'le passe droit' dans les recrutements. Ils ont fermé l'entrée est de la ville de Bouira à l'aide de troncs d'arbre et de pneus. L'intervention policière ne s'est pas fait attendre pour rouvrir la voie, mais les jeunes ont répondu avec des jets de pierres. Les policiers ont pu disperser les émeutiers. Selon les protestataires rencontrés au quartier, la goutte qui a fait déborder le vase est la mise en vente aux enchères publiques des places au niveau du marché couvert situé dans leur quartier. Selon eux, ce sont des personnes étrangères au quartier qui en ont bénéficié. Le recrutement au niveau de la salle polyvalente mitoyenne au marché a été dénoncé. 'Ils ont procédé à la mutation de ceux qui travaillent au niveau du Château d'eau pour recruter des gens pistonnés.' La mal-vie et le chômage revenaient sur les lèvres des jeunes. Amar, 38 ans, témoigne : 'À ce jour, je suis toujours célibataire et je n'ai aucun emploi. Pour moi c'est un avenir sombre.' Madjid corrobore ces déclarations : 'Nous sommes issus de la classe ouvrière. Les autorités refusent même de nous recevoir car nos parents sont pauvres, et nous vivons dans un quartier populaire.' Pour leurs voisins arrêtés, ils lancent un appel aux autorités pour leur libération. 'Les deux personnes arrêtées doivent être libérées dans les meilleurs délais, faute de quoi nous brûlerons tous les édifices publics situés au niveau du quartier', déclarent unanimement les protestataires. Selon un officier de police, l'intervention musclée est intervenue suite à la tentative de certains manifestants de mettre le feu à la polyclinique.
A. DEBBACHE


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