Bréves du centre

Développement du tourisme : Smaïl Mimoune à Aïn Defla
Lors de sa visite dans la wilaya de Dahra, à vocation agricole par excellence, mercredi dernier, l'hôte de la wilaya a affirmé que la destination des touristes en Algérie incombe, désormais, aux agences de voyages d'accomplir la mission pour valoriser l'image du pays. Dans ce cadre, le ministre a visité un hôtel de luxe appartenant à un privé dans la commune d'El-Attaf lequel son architecture tire son origine de l'Andalousie, de par la présence, des jarres en argile datant plus d'un siècle. Dans cette localité, la station thermale de Boutrig très connue pour ses eaux carbonatées et salées, à sec depuis le séisme d'El-Asnam 1980, les travaux de réhabilitation sont presque au point mort depuis trois années. Le premier responsable s'est enquis sur les dernières retouches de la maison de l'artisanat du chef-lieu de wilaya. L'hôte de la wilaya s'est rendu à la station thermale de Hammam Righa qui a bénéficié de 200 milliards de centimes pour sa réfection et l'effacement de ses dettes. Au cours de sa visite, le premier responsable du tourisme et l'artisanat a mis l'accent sur les 659 projets d'investissement à travers le territoire national évalues à quatre milliards de dollars dans le souci de donner une bouffée d'oxygène à ce secteur en léthargie depuis longtemps.
B. BOUZAR
EPH de Koléa : Toujours pas de dentiste de garde pour les urgences
Il n'y a toujours pas de dentiste de garde au service des urgences médicochirurgicales de l'EPH de Koléa, nous alerte un employé dudit établissement. 'Pour des urgences stomatolgiques, les patients des villes limitrophes sont obligés de se rabattre sur l'EPSP de la ville voisine de Bou Ismaïl alors que, ajoute notre source, ce sont en règle générale des démunis qui n'ont pas de véhicule personnel pour faire le déplacement.' Et notre interlocuteur de lâcher : 'Je ne comprends pas les dessous de cette situation critique alors qu'il y a à l'EPH de Koléa plus de 15 chirurgiens-dentistes qui peuvent aisément assurer des tours de garde/mois.' Selon cet employé, beaucoup de malades qui arrivent de nuit pour des urgences dentaires sont obligés de se diriger vers la localité de Bou Ismaïl pour être pris en charge. D'un autre côté, il critique les soins prodigués par les services des urgences médicochirurgicales relevant que les cas d'urgences 'ont beaucoup plus besoin de prestations médicales que de prescriptions' et qu'il a remarqué à ce titre que dans la plupart des cas les malades s'en sortent avec des ordonnances. Le secteur de la santé à Tipasa a bénéficié de nouvelles infrastructures publiques. Cependant, les cabinets privés sont encore en deçà du nombre requis pour la population de la wilaya et sont implantés principalement dans les grandes agglomérations comme Hadjout et Koléa au détriment des petites communes et des douars. Ces derniers s'en sortent jusqu'à présent avec des salles de soins et dans la plupart des cas avec un infirmier pour personnel, relève-t-on.Lors d'une de ses visites, le wali a appelé les professionnels du secteur à trouver des formules qui sont à même d'assurer l'accès aux soins pour le citoyen quitte, a-t-il proposé, à dispatcher des spécialités médicales entre les différents établissements existants. Sur ce plan toujours, il a instruit le directeur local d'envisager le recrutement de psychologues en vue de intégrer en tant qu'assistants sociaux pour les malades chroniques, les personnes âgées et les démunis, conclut-on.
Mohammed Djamel