Bréves du centre

Souk El-Tenine (Béjaïa) Il a tenté à nouveau de s'immoler par le feu
L'homme de 26 ans qui avait tenté, il y a une semaine, de s'immoler par le feu à Souk El-Tenine (35 km à l'est de Béjaïa) a fait à nouveau parler de lui. Il a tenté le coup encore une fois avant-hier. Pour sa deuxième tentative, le récidiviste est revenu sur les mêmes lieux : le siège de l'APC. Institution devant laquelle il avait essayé de se pendre la veille. Pour rappel, il s'agit d'un jeune marié au chômage qui, pour subvenir aux besoins de sa famille, a ouvert un petit commerce. En vérité une baraque de fortune, installée à proximité d'autres commerces du même acabit. Il aurait reçu des ordres pour démonter en urgence sa baraque. Il s'était ensuite rendu devant le siège de l'APC où il avait tenté de s'immoler par le feu. On avait réussi alors à le maîtriser. Il avait été ensuite reçu, en l'absence du maire, par le vice-président de l'APC de Souk El-Tenine et par des responsables de la police locale.
Moussa O.
Secteur agricole à Béjaïa Le taux de suivi de la grève estimé à plus de 70%
La grève nationale de quatre jours, initiée par le Snapap (Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique), a été largement suivie dans la wilaya de Béjaïa. Le vice-président du bureau de wilaya, Kerrouche Mourad, a estimé le nombre de travailleurs du secteur de l'agriculture ayant suivi le mot d'ordre de grève à plus de 70%. Le personnel du secteur agricole a ponctué le mouvement d'un rassemblement et d'une prise de parole devant le siège de la direction des services agricoles. Parmi les principales revendications mises en avant par le syndicat, l'uniformisation de la grille de tous les fonctionnaires dépendant du ministère de l'Agriculture, la revalorisation du point indiciaire, l'introduction de la mesure transitoire de l'actuel statut qui permettrait aux anciens fonctionnaires de bénéficier d'une meilleure prise en charge de leur carrière professionnelle.
M. Ouyougoute
Blida : Les professeurs du lycée Zabana en grève illimitée
Les professeurs du lycée Zabana sont entrés en grève illimitée depuis lundi pour protester contre la décision de la direction de l'éducation qui a affecté un surveillant général au lycée Omar Ibn Khattab. Le surveillant général, muté, a refusé de rejoindre son nouvel établissement, car il juge que cette mutation est venue de manière injustifiée, surtout qu'il ne l'avait pas demandée et qu'elle est venue sans l'avis des membres de la commission paritaire. Devant cet état de fait, les 67 professeurs du lycée Zabana se sont solidarisés avec le surveillant général. 'Le nombre d'élèves que nous avons dans notre lycée ne peut être géré par un seul surveillant général', disent-ils.
K. Fawzi
Bouira : Sit-in des enseignants affiliés au Cnapest
Les enseignants affiliés au Cnapest ont organisé, lundi dernier, une journée de protestation pour dénoncer la gestion chaotique du secteur de l'éducation au niveau de la wilaya de Bouira. Selon les services de sécurité, ils étaient près de 200 enseignants présents à ce sit-in. Sur les banderoles, on pouvait lire 'Les enseignants intégrés demandent leur affectation', 'Le Cnapest une force syndicale authentique'. Devant le siège de la wilaya, le secrétaire de wilaya du Cnapest a dénoncé la gestion de la direction de l'éducation. Pour lui, cette direction est gérée par 'une bande de la mafia' qui refuse d'appliquer les lois de la République. 'Nous avons un dossier à remettre aux services de sécurité et au wali. Nous demandons l'ouverture d'une enquête approfondie et que les coupables soit punis', a martelé le secrétaire de wilaya du Cnapest. Selon lui, la tutelle est complice : 'Nous avons tenu 20 réunions avec le ministre qui s'est engagé au nom de l'Etat algérien. Malheureusement, le ministre n'a pas tenu sa parole. Il nous a humiliés à plusieurs reprises. Nous demandons son départ.' A l'adresse du wali, il dira : 'Nous demandons son intervention pour l'application des lois de la République au niveau de la direction de l'éducation, à savoir les affectations des professeurs intégrés.'
A. Debbache