Mercuriale à Bouira : Les fruits et légumes flambentLes prix des fruits et légumes à Bouira connaissent une véritable flambée ces derniers jours. En effet, le haricot vert est cédé à 100 DA, les autres variétés du haricot sont affichés à 250 DA, la pomme de terre oscille entre 35 et 50 DA le kilogramme, le poivron 140 DA, la carotte 100 DA, l'aubergine à 80 DA, la tomate 80 DA, la courgette 120 DA, etc. Pour les fruits c'est carrément une envolée vertigineuse qui est enregistrée. La banane est cédée à 450 DA/kg, la pomme locale se négocie à 300 DA, les oranges à 180 DA le kilogramme. S'agissant des viandes blanches, comme celle du poulet, qui était vendue entre 260 et 280 DA le kg il y a quelques jours seulement, connaît aussi une hausse très curieuse qui a atteint les 350 DA le kilogramme en un temps record. Les consommateurs, du moins ceux interrogés, accusent ouvertement les pouvoirs publics de "complaisance" vis-à-vis des grossistes, qui selon certains avis, profiteraient de la situation pour faire dans la spéculation et par conséquent maintenir sciemment cette tendance haussière.
R. B.
Bordj Menaïel (Boumerdès) : La zone industrielle inondée
Après les fortes chutes de pluies de ces derniers jours, la zone d'activité de Bordj Menaïel a été inondée par les eaux pluviales, ce qui a paralysé toute activité côté ouest de la zone. La partie en question regroupe 51 lots, où la plupart des entrepreneurs exercent des activités industrielles telles que la mécanique, le bobinage et la menuiserie. Les chutes de pluie ont cessé, mais comme les avaloirs sont bouchés les eaux ont submergé tous les passages à l'intérieur et ont bloqué le seul accès vers cette zone. Les propriétaires, qui étaient en colère contre l'entreprise étatique chargée de la gestion immobilière des zones industrielles, ont eu recours à un huissier de justice afin qu'il établisse un constat sur les dégâts engendrés par ces inondations, car ils estiment que cet entité publique n'a pas a été à la hauteur de ses obligations. "Cette société nous réclame 40 à 50 000 DA pour chaque entrepreneur. Or, vous voyez l'état dans la lequel se trouve nos ateliers inondés par les eaux, tout ça parce que les avaloires sont bouchés, ce laisser-aller ne date pas d'hier'', nous dira un des entrepreneurs qui ne décolère pas. Ce dernier a ajouté que ni la daïra ni la mairie n'ont bougé le petit doigt pour les aider à déboucher les canalisations et évacuer les eaux.
N. OUHIB
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Posté Le : 29/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Correspondants
Source : www.liberte-algerie.com