Algérie

BRÈVES du Centre


BRUCELLOSE HUMAINE : Régression de la pathologie à GhardaïaUne sensible régression des cas de brucellose humaine et une résistance de ceux de la leishmaniose cutanée ont été observées dans la wilaya de Ghardaïa, comparativement aux années précédentes, selon le bilan arrêté au 31 décembre 2017 par la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Les cas de brucellose humaine, zoonose contractée au contact direct avec des animaux d'élevage, à la consommation de lait cru ou de produits laitiers à base de lait cru, notamment la kemaria (fromage traditionnel du terroir), ont atteint en 2017 le nombre de 213 cas contre 1547 en 2016. Cette baisse de cas de brucellose humaine est attribuée au renforcement des moyens de surveillance, de contrôle et de diagnostic des maladies animales par les services vétérinaires de la wilaya, a souligné le DSP Ameur Benaïssa, ajoutant que le succès de la lutte contre cette maladie humaine d'origine animale dans la wilaya de Ghardaïa est imputable au renforcement de la coopération entre médecins et vétérinaires d'une part, et au respect des recommandations sanitaires universelles d'autre part. Pour maîtriser cette pathologie, il a fallu s'attaquer en priorité au réservoir animal et à l'éventuel vecteur, a soutenu de son côté un vétérinaire à la direction des services agricoles (DSA) de Ghardaïa. L'interdiction de la vente et consommation de lait cru non pasteurisé et des produits dérivés du lait cru non pasteurisé, notamment le fromage kemaria, très prisé localement, ainsi que la multiplication des opérations de contrôle d'hygiène sanitaire du cheptel dans les étables et écuries ont contribué à cette baisse de cas de cette pathologie.
Ces mesures sanitaires, qui ont permis de sécuriser le cheptel et la production laitière et de réduire sensiblement l'incidence de la pathologie dans la wilaya, ont été appuyées par une indemnisation accordée par l'Etat pour l'abattage des animaux touchés par la pathologie ainsi que par des campagnes de sensibilisation des éleveurs et de la population.
BOUHAMAM AREZKI
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