BRÈVES du Centre

Décision de démolition du terrain dE basket-balL : La population de Boufarik en colèreLa population de Boufarik est en colère contre la décision du président de l'APC qui compte démolir le seul terrain de basket-ball pour le transformer en marché de fruits et légumes. D'ailleurs, la famille du basket-ball affiche sa colère contre la décision du P/APC pour avoir décidé de transformer cette petite infrastructure sportive "juste pour atténuer la colère des commerçants qui revendiquent un marché digne de ce nom". "Nous sommes déterminés à s'opposer contre la démolition de ce terrain sur lequel l'équipe de basket-ball de Boufarik s'est constituée pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Pour nous, c'est un monument, voire un patrimoine historique qui témoigne de la naissance d'une discipline sportive la plus pratiquée à Boufarik", a indiqué Ali Slimani, président de la Fédération algérienne de basket-ball et responsable, également, de l'école de basket-ball à Boufarik. Cette décision a également provoqué la colère des notables de la ville qui comptent se mobiliser en force pour empêcher l'exécution de cette décision qu'ils considèrent "irréfléchie et irresponsable de la part d'un premier responsable de la ville qui applique une politique de la fuite en avant". Cette infrastructure sportive accueille quotidiennement des dizaines de jeunes joueurs de l'école de basket-ball pour s'entraîner et devenir des joueurs de talent à l'instar des Mahnaoui, Yahia, Benyabou et autres joueurs ayant marqué le basket-ball. Ce qui a encore provoqué la colère des Boufarikois, c'est le consentement du chef de daïra qui estime que "c'est un bien communal, et la commune a le droit de transformer cette infrastructure". Enfin, la population interpelle le wali pour arrêter ce massacre.K. FAWZISuite à l'incendie qui a ravagé 5 000 palmiers à Ouargla : Des citoyens et des représentants de la société civile se plaignentAprès le dernier feu de forêt qui a ravagé plus de 5 000 palmiers dattiers au niveau des périmètres agricoles d'El-Hadb, Mendes et de Sidi Bassaci à Ouargla, des citoyens et représentants de la société civile évoquent l'acte criminel et dénoncent le laisser-aller des services concernés. Selon des représentants de la société civile, cet acte est volontaire. L'intention des auteurs de ce crime est de récupérer ces périmètres et les convertir en terrains de construction de bâtiments. "Le dernier incendie qui a ravagé un patrimoine phoénicicole important dans les régions d'El-Hadb, de Mendes et Sidi Bassaci est d'ordre criminel. C'est voulu. Ses auteurs ont l'intention de récupérer ces terrains et les proposer au plus offrant"', nous a confirmé Samir, représentant de la société civile, avant de pointer du doigt les services concernés. "Nous dénonçons le laisser-aller des services concernés ayant failli à leur mission consistant à préserver le patrimoine phoénicicole et environnemental de notre wilaya et pour n'avoir fourni aucun effort pour ouvrir une enquête afin de déterminer les causes exactes et arrêter les responsables de ce crime abominable." Et de conclure : "Nous ne nous devons pas abdiquer, car ces palmeraies et vergers sont notre patrimoine et celui de nos ancêtres." Enfin, les plaignants lancent un appel au wali de Ouargla pour qu'une enquête soit menée afin de dévoiler les auteurs de cet acte odieux.Ammar Dafeur