Algérie

Bréves du centre



Boumerdès : Un investisseur de Baghlia bloqué depuis plus de 10 ans
Ayant bénéficié d'une décision du Calpi de Boumerdès en février 2002 pour la création d'une entreprise de fabrication de chaussures à la zone d'activités de Baghlia, l'investisseur M. B. Mohamed n'arrive toujours pas à avoir des explications sur les raisons du blocage de son projet. 'à ce jour, je n'ai pas encore une décision d'attribution pour l'assiette de terrain qui m'a été affectée et on refuse de me délivrer une autorisation de clôture', affirme cet investisseur. Il dit que son projet vise à intégrer une grande partie du personnel de l'ex-Emac de Dellys dont l'usine a été incendiée en 1993. 'Bien que j'aie adressé plusieurs lettres aux responsables de la wilaya et au directeur de l'AGF, aucune suite n'a été réservée à ce courrier, et je n'arrête pas de demander l'ordre de versement pour payer mon terrain et obtenir les documents nécessaires au démarrage de mon projet.' Interrogé sur ce cas précis, le directeur de l'AGF, M. Hafsi, a indiqué que M. B. Mohamed a été reçu régulièrement par ses services qui lui ont expliqué les raisons qui empêchent l'agence de lui délivrer un ordre de versement. 'L'opération de bornage des lots de la ZAD de Baghlia, la délivrance des ordres de versement et l'implantation des projets sont subordonnés à l'approbation du permis de lotir par les services de la DUC qui ont validé ce dossier le 08/4/2012. Quant à la demande pour la construction d'une clôture, l'AGF n'est pas habilitée à délivrer ce genre de document', ajoute le même responsable.
M. T.
En grève depuis deux mois : Enième rassemblement des travailleurs de l'ETR Béjaïa
l Quarante et un travailleurs grévistes de l'Entreprise des travaux routiers (ETR) de Béjaïa ont observé, hier, un rassemblement devant le siège de leur entreprise. L'action, soutenue par des acteurs sociaux et politiques de la région, survient alors que le conflit est en passe de boucler son deuxième mois. Pour réussir cette manifestation de rue, précédée la veille d'un sit-in devant le siège de la wilaya, les grévistes ont appelé les acteurs sociaux de la région à leur manifester la même solidarité qu'ils avaient précédemment témoignée à l'égard de certains mouvements sociaux, enregistrés dans la région. Une seule exigence : 'Le départ du P-DG', qu'ils accusent d'être 'autoritaire et de se croire au-dessus des lois'. Genèse de l'affaire. Un travailleur, appelé à témoigner dans une altercation entre deux employés de l'ETR, aurait été 'arbitrairement suspendu' parce qu'il a refusé de faire 'un faux témoignage'. Il a donc observé une grève de la faim pour qu'il soit réhabilité. Il a été soutenu par la majorité de ses collègues, tous permanents. Ils engagent un bras de fer avec le P-DG dont ils réclament le départ. Le P-DG, Kebiche Bachir, a souligné, pour sa part, que la grève est illégale et que leur revendication sort du cadre socioprofessionnel. 'Ils n'ont déposé ni préavis de grève ni plate-forme de revendication.' Il a rappelé qu'il a été nommé par le conseil d'administration, comme pour dire que son départ relevait de cet organe de gestion. Il a néanmoins invité les travailleurs grévistes à reprendre le travail avant que la justice ne rende son verdict car, a-t-il précisé, la 'décision de justice sera exécutée avec sévérité'.
L. Oubira




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