Logements sociaux : le directeur de l'OPGI de Bouira rassure "250 logements distribués d'ici la fin de l'année"Les demandeurs de logements sociaux dans la commune de Bouira ne cessent de s'inquiéter du sort de leurs logements et surtout de la date de leur distribution. Depuis le mois d'août dernier, l'association des demandeurs de logements sociaux de Bouira, présidée par Hemmal Boudjemâa, organise des sit-in et autres manifestations devant le siège de la daïra, dans le but d'interpeller les autorités sur les "zones d'ombres" qui entourent ce dossier des plus épineux. Dans le but d'en savoir plus sur le sujet, attache a été prise avec le directeur de l'OPGI de Bouira. Ce dernier a tenu à rassurer les citoyens concernés en déclarant : "Notre organisme procède depuis le début de l'année à des distributions de logements, et la dernière en date a eu lieu au mois de septembre dernier, où une soixantaine de familles ont été relogées." Interrogé sur le reste du quota alloué à la commune de Bouira, ce responsable s'est montré confiant quant à leur distribution prochaine. "Il nous reste environ 250 logements sociaux pour la commune de Bouira et nous comptons les distribuer d'ici la fin de l'année", s'est-il engagé. Pour sa part, l'association des demandeurs de logements sociaux de Bouira, via son président, appelle le chef de la daïra de Bouira, Touchen Kamel, à "tenir ses engagements", lesquels consistent à entamer dès à présent l'élaboration des listes des bénéficiaires, et ce, dans "la transparence la plus totale", dira M. Hemmal.RAMDANE BOURAHLAUn coup de pied dans la fourmilière : La rue a repris ses droits à BlidaSur ordre du wali, un important nombre d'agents et officiers des services de sécurité se sont déployés en force dans les rues et marchés de Blida occupés par les commerçants de l'informel afin de mettre fin à l'anarchie. Les commerçants qui activent dans la légalité sont invités également de faire rentrer leurs marchandises à l'intérieur de leur local, faute de quoi elles seront saisies et les commerçants concernés seront verbalisés. Cette opération est une décision irréversible des autorités locales de vouloir rendre la ville plus agréable à vivre et réglementer le commerce. La fameuse rue d'Alger, qui se trouve en plein centre-ville, s'est enfin délivrée des centaines de commerçants de l'informel qui avaient coupé même la circulation routière dans cette importante rue. Le petit espace situé à la place des pompes, squatté pendant longtemps par des jeunes qui l'utilisent comme parking, a aussi retrouvé ses droits. Les ruelles du souk ont été également vidées des marchands des fruits et légumes. Les citoyens ne se bousculent plus dans ces ruelles étroites dont le ciel est couvert par toute sorte de bâches. Les squatteurs se sont regroupés en petit groupe pour discuter de l'action à mener. Certains ont rencontré le maire de la ville pour lui exposer leur inquiétude et essayer de trouver une solution à leur problème. Le P/APC aurait promis leur transfert à la grande parcelle de terrain de l'ex-rue Maillot qui devait contenir un méga projet commercial. Cette opération de nettoyage actionnée dans la ville de Blida est intervenue une semaine après celle qui a été menée dans la commune d'Ouled Yaïche, qui a vu l'ouverture du marché couvert fermé depuis sa réception il y a trois années. Une opération similaire se prépare pour libérer la ville de Boufarik du diktat des commerçants de l'informel.K. FAWZI
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Posté Le : 13/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Fawzi
Source : www.liberte-algerie.com