Bréves du centre

AIn defla : 63 familles menacées d'expulsion à bourached
Le hameau Hay Mazouni, 5 km à la sortie ouest du chef-lieu de wilaya Aïn Defla, dépendant de la commune de Bourached connaît une effervescence depuis que des familles ont reçu des convocations à comparaître devant la justice pour obéir à un avis de destruction de leurs habitations érigées durant les années 1996 et 1997. Ces 63 familles ont acheté à l'époque ces lots de terrain à raison de 30 000 DA auprès d'un propriétaire terrien qui leur avait promis de leur octroyer les actes un peu plus tard. 16 ans après, les autorités se réveillent et exigent de ces familles de quitter les lieux en déclarant que cette terre est un bien domanial. Devant cette situation, les habitants refusent de se plier à cette injonction et demandent au wali d'examiner avec précaution leur situation car elles ont bâti leurs maisons difficilement avec beaucoup de sacrifices et n'ont aucune solution à moins que l'Etat ne leur rétrocède les lots ou leur octroie des logements en contrepartie. Pour l'instant ,le propriétaire terrien est devenu invisible et l'épée de Damoclès est encore sur la tête des habitants dont les enfants vont à l'école complètement déboussolés par leur incertain avenir dans ce quartier.
Moha. B
M'Sila : Prochaine ouverture d'un institut d'enseignement supérieur à Boussaâda
Un Institut national d'enseignement supérieur sera ouvert à Boussaâda, à 68 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de M'sila, prochainement, a annoncé dernièrement le wali devant l'insistance des citoyens au cours d'une rencontre au siège de la daïra avec les représentants de la société civile de la région. Il a affirmé que le terrain d'implantation avait été définitivement choisi. Cette annonce officielle de l'inscription d'un institut d'enseignement supérieur de 1 000 places et une cité universitaire de 700 lits a provoqué la liesse chez les habitants de cette région sud de la wilaya de M'sila. 'C'est un pas vers la création d'un centre universitaire', dira un habitant de la région. Les Boussaâdis placent de grands espoirs dans ce projet, considéré comme une nécessité pour faciliter le déplacement pénible des étudiants et étudiantes venant de villages comme El Hamel, Eddis, Aïn Rich, Aïn Fradj, Ben S'rour, Eromana, El Alleig, spectivement situés à 20, 40 et 70 km de Boussaâda, et qui doivent d'abord transiter par la ville avant de rejoindre M'sila, sur une distance de 69 kilomètres. Avec cet acquis, les familles conservatrices de la région d'Ouled Naïl, n'auront plus de soucis pour envoyer leurs filles au centre universitaire de Boussaâda. En outre, cette université pouvait offrir des débouchés honorables aux très nombreux universitaires de la région, au chômage depuis plusieurs années. Et surtout redonner à la ville son statut de ville du bonheur et d'érudits.
Chabane BOUARISSA