Algérie

Bréves du Centre



Bréves du Centre
Tamanrasset : Démantèlement d'un lieu de débauche
Quatre personnes ont été, récemment, écrouées par le procureur de la République sous le chef d'inculpation de prostitution et de création de lieu de débauche. Selon une source policière, les prévenus, dont 3 femmes et 1 homme, ont été arrêtés dans une vieille maison close située à quelques encablures de la ville. En obtenant l'ordre de perquisition du procureur de la République près le tribunal de Tamanrasset, les éléments de la police judiciaire ont investi les lieux et surpris les accusés en flagrant délit de prostitution. Présentées devant le parquet, les 3 femmes ont été mises en détention préventive tandis que l'homme, lui, a bénéficié d'une citation directe.
R. K.
EPH de Bouira : Les malades dénoncent la mauvaise prise en charge
Conçu comme polyclinique pour la prise en charge des malades de quartiers, l'EPH Mohamed-Boudiaf, de l'avis des spécialistes, ne peut répondre à cette mission. Dernièrement, nous avons effectué une virée au niveau des urgences de l'établissement. Avec les dernières pluies, en raison de la détérioration du bitume, la gadoue prédomine à l'entrée. A l'intérieur du service, le hall était submergé. Des malades de tous âges sont allongés à même le sol. Il est difficile de se frayer un chemin pour accéder à l'intérieur du cabinet de consultation. Du côté des malades, chacun argue que son cas est plus urgent que l'autre. Les plus chanceux réussissent à y accéder. A leur sortie, la désolation se lit sur leur visage. 'C'est une expédition", raconte un malade. 'Le médecin ne s'est même pas donné la peine de m'ausculter. Il s'est contenté de mes déclarations et m'a remis cette ordonnance en me demandant d'aller acheter le médicament. Maintenant il faut faire le tour de la ville pour trouver l'officine de garde", ajoute notre interlocuteur. Durant cette nuit, seuls deux médecins femmes assurent la garde au service des urgences. Dépassées par le nombre de malades, les deux médecins quittent les lieux, abandonnant les malades à leur triste sort. Un citoyen agressé par un malade mental à Haïzer avait passé près de deux heures sans qu'il soit pris en charge. Las de la situation, son accompagnateur interpelle les autres à réagir : 'Nous sommes ici depuis deux heures et personne ne se soucie de l'état de santé de mon malade". Du côté paramédical, quatre infirmiers tentent de sauver les meubles. 'Rien ne fonctionne ici. Seuls les pauvres citoyens payent les frais de la mauvaise prise en charge, l'armoire est vide. Nous trouvons des difficultés pour faire face aux cas urgents. Imaginez maintenant deux évacuations d'urgence avec accompagnement, le service restera vide. Nous sommes parfois menacés dans notre intégrité physique".
A. DEBBACHE
Aïn Defla : Réalisation d'un nouvel hôpital au chef- lieu de wilaya
Les travaux de réalisation d'un nouvel hôpital doté de 240 lits au chef-lieu de la wilaya seront bientôt lancés, indiquent nos sources. En effet la réalisation de cet établissement sanitaire a été prévue initialement en 2008 suite à une décision prise par le président de la République. Son coût a été estimé au préalable à 5 500 milliards de centimes avait souligné l'ex-ministre de la Santé et de la Population, M. Ouled Abbès, lors de sa visite à Aïn Defla en mai 2012. Ce projet géant, dont le maître d'ouvrage dépend de la Dlep de Aïn Defla, a été finalement confié provisoirement, jeudi dernier, à une entreprise indienne dénommée Shapoorji pour un montant estimé à plus de 389 milliards de centimes indique une source de la commission sectorielle des marchés publics du ministère de l'Habitat. Notons que la wilaya de Aïn Defla accuse un déficit en médecins spécialistes notamment à l'hôpital de Sidi Bouabida relevant de la commune d'El Attaf, connu sous le nom colonial Saint Cyprien.
B. BOUZAR
CHaabet El-Ameur (BOUMERDÈS) : Des milliers de foyers privés de gaz de ville
En cette période de neige et de grand froid, plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès sont privées de gaz de ville, parmi elles, figure la commune de Chaabet El-Ameur, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Boumerdès. Les habitants de cette localité ne cessent de réclamer, constamment, depuis des années, le raccordement de leurs localités au réseau du gaz naturel. L'absence de ce produit précieux rend la vie dure à ces populations, particulièrement les habitants des zones montagneuses, et notamment en cette période où il est ardu de se procurer une bonbonne de gaz butane pour se chauffer ou cuisiner. Plusieurs opérations de raccordement au réseau du gaz de ville ont été inscrites à la réalisation, au profit des villages et des localités de M'toussa et Beni Amtas, Ouled Boudekhane, Aït Ali, Ben Brahim et Azouza depuis 2009. Mais à ce jour aucune ligne de gaz n'a vu le jour. Il n'y a que le chef-lieu qui est alimenté. Selon une source locale, des études de raccordement de plusieurs villages ont été réalisées par la Sonelgaz sans qu'elles puissent être concrétisées. Certains villageois se disent désemparés. Les fortes chutes de neige de février de l'année dernière a induit une pénurie de gaz butane. Une insuffisance qui a amené les villageois à utiliser du bois pour se réchauffer et cuisiner.
NASSIM OUHIB


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