Algérie

Brèves du centre


TIZI OUZOU Hommage à l'écrivain Mohammed Haddadi  à Aïn Zaouïa
Le comité de village Aziv n'Cheikh dans la commune de Aïn Zaouïa à quarante kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou avec la participation de l'association Tagmats d'Ali Zammoum rend un grand hommage ce jeudi à l'écrivain Mohammed Haddadi disparu le 27 décembre de l'année dernière. Mohammed Haddadi est né en 1919 à Aïn Zaouïa. Il passe son CEP en 1932. Tout comme Mouloud Feraoun, il bénéficie d'une bourse qui lui permet de suivre ses études secondaires au collège de Tizi Ouzou. Puis, il est pensionnaire à la mission Rolland avant de suivre la formation d'instituteur à l'école normale de Bouzaréah sur les hauteurs d'Alger. Pendant la guerre de Libération nationale, il enseigne au clos Salambier tout en affirmant sa position pour la lutte armée contre l'occupant. Il est arrêté en 1959. À l'indépendance, il reprend sa vocation d'enseignant avant d'être nommé inspecteur dans le secteur de l'éducation. Il contribue même à l'élaboration d'une revue Clartés qui paraissait à Boufarik. Tout en continuant son combat pour la démocratie, l'écrivain contribue avec ses articles au sein du journal Liberté au cours des premières années de sa parution. Il écrit Accent grave en 1954 sous le pseudonyme Djim Laforge, Il faut le jour (recueil de poèmes), La Tour de feu en 1961, Le combat des veuves en 1985. Un autre manuscrit Bavures aurait été publié en France. II prend sa retraite au début des années 1990. Il se retire dans son village natal avant de mourir après une longue maladie. Au programme de cet hommage, une exposition photos, œuvres et articles de l'écrivain, érection de sa tombe, dépôt de gerbes de fleurs.
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