Algérie

Brèves de Oum El Bouaghi



Le temps des fêtesA peine l'été venu, la célébration des fêtes commence un peu partout dans les villes de la wilaya. La saison est propice aux mariages que les familles organisent avec faste et beaucoup d'apparat. C'est un peu une façon de démontrer les signes de leur richesse. On n'a qu'à voir les cortèges de voitures qui défilent à travers les artères de Aïn Fakroun, Aïn M'lila ou Oum El Bouaghi pour s'en convaincre. Des voitures flambants neufs accompagnent la mariée, tandis que derrière le cortège, suivent des camionnettes chargées du trousseau, sorte de défilé de mode que l'on exhibe à qui mieux. Plaisir des yeux, dirons-nous, mais c'est aussi pour épater les voisins ! Surtout que le cortège se fait accompagner par des baroudeurs qui tirent des salves en l'air. Autre nouveauté, l'on ne se contente plus d'une seule file de voitures. Il y en a qui osent avec trois, et occupent la largeur de toute l'avenue. Le soir, on soupe, on chante et on danse jusqu'au matin. Ce qu'il y a de remarquable dans les noces d'aujourd'hui c'est qu'elles sont un subtil et savant mélange de l'ancien et du moderne d'un côté et, des traditions du terroir et de la mode européenne de l'autre. De quoi faire baver d'envie les voisins d'outre-mer.Les fast-foods pullulentQue ce soit à Oum El Bouaghi ou à Aïn Béïda, le phénomène des fast-foods et autres pizzerias prend de l'ampleur. Dans chaque rue ou cité foisonnent ces petits établissements dont les spécialité se résume à préparer des hamburgers, des pizzas, des m'hadjeb, des bouraks... Ce sont particulièrement les jeunes qui fréquentent les fast-foods, leur trouvant sans doute plus d'attrait que les restaurants classiques ou populaires, où l'on continue à servir pois chiches et fèves en ce mélange appelé « doubara ». Même les prix pratiqués par les jeunes propriétaires de pizzerias sont modiques, voire attractifs. En fait, d'où vient cet imaginable pullulement de fast-foods où l'on mange parfois débout et à la va-vite ' Effet de mode ou phénomène de société qui prend à contre-pied nos traditions culinaires !' Oh que non ! Dans certains établissements, la mode est au lait caillé et à la galette, cuite selon la tradition. Bientôt, l'on proposera des « ghraïf » et du « mesfouf maison ». Pourquoi pas '


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