Bréves de l'Ouest

Hôpital Dr Benzerdjeb de AIn TEmouchent : Plus de 4 500 interventions chirurgicales en 2012
Le nombre des interventions chirurgicales enregistrées au niveau de l'hôpital Dr Benzerdjeb au cours de l'année 2012 a dépassé les 4 500 opérations toutes spécialités médicales confondues, selon son directeur, le Dr Kouider Assi. Le nombre des auscultations a atteint les 50 000 examens toutes spécialités confondues alors qu'en 2007, ce nombre ne dépassait guère les 1 112 seulement, que ce soit en termes d'accueil ou de soins. 'En ce qui concerne les interventions chirurgicales, l'hôpital a enregistré une activité intense au cours de l'année écoulée avec une moyenne de 20 interventions/jour, soit un nombre qui dépasse les 4 500 contre 124 interventions chirurgicales seulement enregistrées en 2007, année de la mise en service de l'établissement", dira le Dr Assi. Ces interventions ont été réparties à travers plusieurs spécialités dont 60 opérations à c'ur ouvert, 30 opérations de la scoliose, 20 opérations pour la pose de prothèses au niveau du genou et autant pour la pose de prothèses au niveau du bassin. Le service des maladies cardiaques a, quant à lui, bénéficié de conditions spéciales avec l'utilisation des radiations par le biais desquelles se soignent les artères coronaires rétrécies à l'aide de coronarographie ' à c'ur battant ' et dont le nombre d'interventions a atteint les 401. D'après le même responsable, parmi les priorités programmées en 2013, le renforcement de l'établissement avec l'affectation de spécialistes en anesthésie et en réanimation. La tenue de cette promesse faite par le ministère de tutelle permettra l'ouverture du service de réanimation qui, jusqu'à l'heure actuelle, faisait défaut et mettra ainsi fin au sempiternel problème d'évacuation des malades vers les wilayas limitrophes. Les 88 médecins spécialistes qui exercent au niveau de l'hôpital sont considérés par son premier responsable comme suffisants dans la mesure où, dira-t-il, 'la prise en charge des malades se fait le plus normalement du monde y compris les malades issus des autres wilayas. L'unique déficit se situe au niveau du service de réanimation avec l'absence d'anesthésistes réanimateurs". Il est utile de rappeler qu'une rencontre a eu lieu le 22 décembre de l'année écoulée au niveau du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière où toutes les doléances soulevées par le directeur de l'hôpital Dr Benzerdjeb ont été prises en considération avec notamment de nouvelles affectations de spécialistes en réanimation.
M. LARADJ
MAGHNIA : Un homme s'immole par le feu
Un homme âgé de 37 ans, qui réside dans le village frontalier de Bettaim, s'est immolé lundi par le feu. Pour des raisons qui demeurent encore inconnues, il s'est isolé sur le toit de la maison familiale et a mis le feu au bas de son pantalon qui a très rapidement pris. Ayant entendu ses cris, des membres de sa famille sont montés sur le toit pour découvrir le drame et étouffer le feu. La victime, brûlée au 3ème degré, a été aussitôt évacuée à l'hôpital.
AMMAMI Mohammed
La bouteille de gaz, un danger permanent
En ces jours de froid, les risques d'accidents se multiplient, notamment ceux dus aux fuites de gaz relatives principalement aux appareils de chauffage. Une autre source d'accidents avérées concerne la bouteille de gaz butane qui ne cesse de faire des ravages par tous les temps. La bouteille qui est considérée vendue au consommateur avec toutes les règles de sécurité ne semble pas répondre aux normes. En effet, en plus des bouchons de fermeture qui généralement n'existent pas, le branchement direct de la bouteille ne donne pas automatiquement le résultat escompté, à savoir le feu. Il faut à l'utilisateur vider un peu la pression de la bouteille pour pouvoir allumer sa cuisinière. Seulement le liquide qui s'en dégage n'est autre que du gaz et la moindre étincelle peut être fatale. C'est ce qui a coûté la vie à 2 personnes à Djeballa. C'est au moment où une mère de famille allume le four de la cuisinière qu'une déflagration a eu lieu la brûlant ainsi que sa fille. C'est pareil pour un homme résidant dans le village de Ouled Charef lequel après avoir branché, dimanche, la bouteille et l'avoir dépressurisé, a branché le chauffage électrique, ce qui a provoqué une explosion. Le feu lui a brûlé le visage et les bras. Il se trouve actuellement hospitalisé.
A. M.