Algérie

BRÈVES de l'Ouest


BRÈVES de l'Ouest
9e édition des "Dourous Mohammedia" à Oran "Les règles de la fetwa"A quelques heures de sa clôture, la 9e des "Dourous Mohammedia" a été à la hauteur des objectifs fixés, selon Ahmed Maâzouz, le coordinateur général de ces journées :"La 9e édition a été lancée dans une ambiance extraordinaire avec une forte participation de plusieurs pays dont l'Egypte, le Soudan (le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs), les Emirats arabes unis, Koweït, Bahreïn, et ses objectifs sont le renforcement de la liaison du présent avec le passé dans le domaine de la spiritualité et l'unité de la Oumma. Et c'est grâce aux 4 imams que les fondements de la Oumma islamia se sont renforcés. Comme c'est connu, les zaouïas algériennes s'attachent aux principes de l'imam El-Maliki alors que celles du Machrek s'attachent à celles des autres 3 imams. En bref, le but est d'unifier les références religieuses des fetwas". Quant à la communication de jeudi soir assurée par le Dr Ahmed Saïd Laden, spécialiste dans les sciences du Coran et mufti au Liban, elle était axée sur "les règles de la fetwa". Face à la pléthore des fetwas dans plusieurs pays et le manque de rigueur chez certains, il a rappelé les règles fondamentales pour les 4 imams pour trouver un remède spécifique à cette situation. "La fetwa vient de fataa (jeune) qui symbolise la force morale. Du coup, la fetwa doit être forte avec des arguments solides, clairs et précis de la sunna ennabaouia et le Coran. Elle n'est pas obligatoire. Le mufti doit être avec Allah et ne faire aucune soumission au gouverneur", souligne le professeur libanais avant d'ajouter : "La fetwa est un avis personnel du mufti au profit de l'ensemble". Notons au passage, que plusieurs ministres et personnalités ont déjà fait le déplacement à la zaouia Belkaïdia.N. BenabbouTiaret: La mendicité s'installeDans les rues, les gares, devant les banques, les magasins, les boulangeries et sur les parvis des mosquées, Tiaret ploie sous le poids de la mendicité. Certains mendiants abordent les passants avec insistance et les harcèlent alors que d'autres usent d'un vocabulaire de circonstance pour émouvoir les âmes charitables. Et là où le bât blesse, c'est que de nombreux mendiants "exploitent" nourrissons, enfants, personnes âgées et handicapés moyennant "loyer". Et la recette journalière peut aller, selon certains témoins, jusqu'au double, triple, voire quadruple ou plus de ce que perçoit un fonctionnaire normal. Les causes, on en convient, sont aussi diverses que nombreuses, allant de la pauvreté au handicap, pour les plus âgés, en passant par la perte ou le divorce des parents pour les jeunes et les enfants. Au demeurant, en dépit de certaines actions menées pour assister les ménages pauvres ou à faible revenu, les pouvoirs publics se voient impuissants devant un tel phénomène qui déteint sur l'environnement social. Quant à leur nombre, il est difficile de l'estimer dans la mesure où aucune enquête n'a été élaborée pour en connaître l'ampleur et endiguer le phénomène. Les mendiants appréhendés étaient chaque fois acheminés vers le centre de transit de Karman pour reprendre leur "boulot" quelques instants seulement plus tard.R. SALEMNomAdresse email


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