BRÈVES de l'Ouest

Tribunal criminel de Mostaganem : 5 ans de réclusion criminelle pour faux et usage de fauxSiégeant au titre de sa première session de l'année, le tribunal criminel près la cour de Mostaganem a condamné le prévenu O. M., à la peine de cinq années de réclusion criminelle, assortie d'une amende de 20 millions de centimes, à l'issue de sa comparution lors de l'audience de mardi dernier. L'accusé, âgé de 35 ans, résidant dans la wilaya de Chlef, était impliqué dans une affaire de faux et usage de faux, dont les faits remontent au mois de décembre 2008. Selon l'arrêt de renvoi, le mis en cause avait falsifié un contrat de vente et une procuration, et a trafiqué des documents authentiques qui lui avaient permis d'échanger un véhicule de type Golf contre un autre de type Audi, avant de prendre la fuite pour l'Espagne. Arrêté à son retour au pays, sa cavale aura duré pas moins de trois ans. Dans un réquisitoire particulièrement sévère, le représentant du ministère public avait requis à son encontre la sentence de dix ans de réclusion, en sus d'une amende de dix millions de centimes.M. O. T.Bouhanifia (Mascara): Suicide d'un quinquagénaireComme une traînée de poudre, la nouvelle relative au suicide d'un quinquagénaire s'est répandue à travers les principaux quartiers de la cité thermale. En effet, un homme âgé de 58 ans, répondant aux initiales B. L., marié et père de 6 enfants a mis un terme à sa vie en s'étranglant à l'aide d'un foulard. La dépouille de la victime a été déposée par les éléments de la Protection civile à la morgue de l'hôpital de la ville et les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce suicide.A. B.TLEMCEN : Journées cinématographiques sur l'immigrationLa cinémathèque de Tlemcen (ex-Colisée) qui porte le nom de Djamel Eddine Chanderli, l'un des pionniers du cinéma de combat, inaugurée en 2011 à la faveur de la manifestation Tlemcen capitale de la culture islamique accueille jusqu'à aujourd'hui un cycle Regards croisés sur l'immigration avec au programme la projection de courts métrages et films en rapport avec l'exil des jeunes vers d'autres rivages. Le directeur de la Culture Hakim Miloud a déclaré à l'ouverture du festival "que cette manifestation va permettre de jeter une passerelle entre les générations et permettre au public de se réapproprier le cinéma dans son sens le plus large, loin des tubes cathodiques". Il a saisi l'opportunité de cet évènement pour préconiser la création d'un ciné-club à l'image de celui qui a existé juste après l'indépendance, dénommé Jeunesse ? Culture - Progrès (JCP) dirigé pendant plusieurs années par le cinéaste Ahmed Bedjaoui qui animait chaque semaine des séances-débats à la maison des jeunes de Tlemcen puis au centre culturel du FLN. Le premier court métrage projeté lundi en présence de nombreux amateurs du septième art fut Demain, Alger ' de Amine Boumediène suivi de Harraga Blues de Moussa Haddad en présence du comédien Saïd Hilmi et de Amina Haddad coproductrice et coscénariste du long métrage qui a déclaré que ces journées cinématographiques vont certainement permettre la relance des activités de la cinémathèque. Elle a aussi indiqué que Moussa Haddad se trouve actuellement à Amsterdam où il représente l'Algérie à un festival international du cinéma dédié au même thème que celui de Tlemcen.Le programme de la manifestation cinématographique organisée par la direction de la culture prévoit la projection des films Le retour, de Benamar Bakhti, Bateau ivre, de Chafik Allal et Claudio Capanna, Biutiful, de Alejandro Gonzalez Inarritu, Vol spécial (Fernand Melgar), Illégal (Olivier Masset), Le hublot, (Anisjaad) en plus d'ateliers pour les jeunes sur l'art du cinéma d'essai.B. AbdelmadjidNomAdresse email