Brèves de l'Ouest

Tlemcen: Le Mawled Ennabaoui commémoré avec ferveurLa commémoration du Mawled Ennabaoui coïncidant aussi avec Yennayer le nouvel an berbère, a été marquée à travers la wilaya de Tlemcen par des soirées religieuses au niveau de toutes les mosquées et zaouias dont celle de Sidi Boumédiène réputée comme étant la plus ancienne de la région. L'occasion a été saisie lors de ces joutes religieuses pour gratifier les jeunes récitants du coran de nombreuses récompenses (diplômes, livres et cadeaux) alors que les imams, dans leurs prêches, ont souligné le sens et la portée de cet évènement qui a marqué d'un sceau indélébile l'épopée de la civilisation islamique à travers le monde. Associé au programme, le musée d'art et d'histoire a abrité lundi une série de conférences animées par des enseignants universitaires sur l'anthropologie du Mawled Ennabaoui et sa portée spirituelle à travers le temps et l'espace. Par ailleurs une centaine d'étudiants, garçons et filles représentants plusieurs wilayas de l'ouest, ont participé à la première édition du concours national de Tajwid (récitation du coran) qui s'est déroulée à la maison de la culture Abdelkader Alloula avec à la clef une omra pour les deux meilleurs lauréats.Cet évènement a coïncidé avec la célébration du nouvel an berbère Yennayer dont la région de Tlemcen et plus particulièrement Béni Snous est dépositaire de l'héritage ancestral marqué chaque année par le fameux carnaval nocturne Ayre avec le bruyant défilé de jeunes portant des masques symbolisant des animaux, passant de maison en maison au rythme endiablé d'instruments à percussion, pour recueillir victuailles et autres produits qui seront par la suite distribués aux nécessiteux. Yennayer c'est aussi la bonne table garnie dont Béni Snous garde jalousement la paternité avec son rituel couscous partagé par toute la confrérie.B. A.Bouguirat (Mostaganem): Un enfant de 8 ans meurt noyé dans une bâche d'eauConsternation et grande désolation au centre-ville de l'agglomération de Bouguirat, 27 km au sud de la ville de Mostaganem. La perte tragique d'un enfant de 8 ans, est survenue dans l'après-midi de lundi passé, à quelques dizaines de mètres seulement de la caserne de la Protection civile, riveraine de la RN 23 qui traverse la localité. Le bon vivant et jovial Brahim ne reviendra plus jamais se chamailler avec ses petits camarades de la 2e année à l'école primaire Benaïssa-Ladjel. Il a rendu l'âme noyé, au fond d'une bâche d'eau souterraine qui alimente des douches publiques, propriété de sa famille. Aussitôt remarquée l'absence de l'enfant qui avait habitude à jouer dans le garage du domicile familial ou devant les commerces des parents, l'inquiétude s'empara des siens. L'alerte est donnée. Accourus à pied, les éléments de la protection civile ne purent que constater le drame : le frêle corps inerte de Brahim gisait bel et bien au fond de la bâche d'eau, profonde de quelque quatre mètres, dans laquelle il avait chuté par la bouche "oubliée" ouverte. Repêchée, la dépouille mortelle fut transportée à la morgue de l'hôpital de AïnTedles. Elle a été inhumée hier, en présence d'une grande foule.M. O. T.Saïda: Un mort dans un accident de motoUn jeune homme a trouvé la mort et un autre a été grièvement blessé dans un accident de la circulation survenu sur la RN6 reliant Saïda à Mascara. L'accident s'est produit, dimanche matin, suite à une collision entre un véhicule léger et une moto sur laquelle se trouvaient les deux victimes. La dépouille mortelle a été admise à l'hôpital Ahmed-Medeghri de Saïda, et le blessé a été évacué aux urgences.F. Z.NomAdresse email