Algérie

Bréves de l'Ouest


Bréves de l'Ouest
Arrestation de 5 étrangers à Mascara
Lors d'un contrôle effectué à un barrage dressé à l'entrée de la ville de Mascara sur la route en direction d'Oran, les éléments de la police du 6e arrondissement ont intercepté 3 ressortissants marocains en situation irrégulière. Ils ont été conduits au siège de la Sûreté urbaine pour audition. Dans le même contexte et lors d'un contrôle d'identité effectué par les policiers du 2e arrondissement, 2 Maliens ont été arrêtés pour défaut de présentation de pièces d'identité et pour séjour illégal. Les cinq étrangers ont été présentés jeudi dernier devant le procureur de la République qui a décidé de les écrouer.
A. B.
Chettia : Des locaux commerciaux transformés en lieux de débauche
Les habitants des quartiers Bartali et Mohamed-Benzouaoui (commune de Chettia, à Chlef) n'arrivent plus à supporter le climat d'insécurité dans lequel ils vivent depuis plusieurs mois. Ces deux importantes agglomérations que compte la commune ne sont pas loin l'une de l'autre, elles sont également situées juste à proximité des locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme du Président de la République. Ces derniers, dont quelques-uns sont toujours fermés, ne servent pratiquement à rien, sauf comme lieu de débauche et abri pour des individus qui s'adonnent à l'alcool et aux stupéfiants de jour comme de nuit. Pour les habitants des cités en question, il s'agit d'un grave danger qui les menace sérieusement. 'Même à l'intérieur de nos maisons, la vie de chacun de nous est devenue, avec le temps, un vrai calvaire. Ce sont ces locaux commerciaux que vous voyez et qui sont, normalement, destinés aux jeunes chômeurs, qui sont à l'origine de notre peur. Des alcooliques, des drogués et des voyous ont squatté certains de ces locaux et sèment la panique au sein de nos quartiers. Sous l'emprise d'alcool et des stupéfiants, ils insultent les passants, agressent nos enfants et pillent nos habitations", témoignent de nombreux habitants qui indiquent qu'une pétition signée par 140 familles vient d'être adressée aux autorités locales afin que des mesures soient prises.
A. C.
Sougueur (Tiaret) : Le supplice d'une famille victime de l'ataxie de Friedreich
Atteints de l'ataxie de Friedreich, une maladie qui occasionne une incapacité de coordonner les mouvements des muscles, quatre membres de la famille Toubeida, à Sougueur (wilaya de Tiaret) voient leur vie et celle de leur famille bouleversées. Il s'agit des s'urs Khadra, Fatima et Djamila, âgées de 32, 31 et 27 ans, et leur frère Kada, 22 ans, issus d'une fratrie de 8 enfants. Les victimes naissent et vivent normalement jusqu'à l'âge de la puberté où elles contractent cette maladie à laquelle elles ne peuvent plus faire face. L'aînée, Khadra, que nous avons rencontrée au centre d'accueil pour personnes âgées et handicapées, est clouée sur un fauteuil depuis 11 ans. 'La vie ne nous a pas gâtés, puisqu'en plus de cette maladie, elle nous a ravi notre mère, décédée d'une tumeur du larynx", nous a-t-elle dit. Aujourd'hui, le manque de moyens, sachant que le père n'est qu'un simple maçon journalier, a accentué les malheurs de cette famille pour laquelle il est difficile, pour ne pas dire impossible de faire face aux dépenses engendrées par les analyses, les radiographies et les frais des perpétuels déplacements. Quant à Djamila, qui garde sa foi en Dieu, elle suit des cours de comptabilité à Kouba. Lors de notre visite, elle nous exhibe le compte rendu médical délivré par le professeur Boukhroufa du service de neurologie de l'EHS de Ben Aknoun. 'Si nous tenons le coup, c'est grâce à la solidarité de certains bienfaiteurs qui nous aident pour avoir des calmants (Idébenone en comprimés) que nous ne trouvons que rarement d'ailleurs", se lamente-t-elle. Et d'ajouter : 'Les médecins sont unanimes que notre maladie ne peut être traitée en Algérie, alors que nous n'avons pas les moyens d'aller nous faire soigner à l'étranger." La famille, en désespoir de cause, sollicite les âmes charitables pour leur venir en aide.
R. SALEM
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