Algérie

Bréves de l'Est


Trafic de drogue à CONSTANTINE : Huit personnes sous mandat de dépôtLe procureur de la République près le tribunal de Constantine a placé, au cours de la semaine dernière, huit personnes sous mandat de dépôt, pour consommation et commercialisation de drogue, et possession d'armes blanches. Au moment de leur arrestation, les 8 accusés présumés, âgés entre 21 et 55 ans, par les éléments de la Sûreté de la wilaya, avaient en leur possession 6 armes blanches , 1 bombe lacrymogène et 4 cutteurs. Cette arrestation a permis à la police de saisir une quantité de 72,4 g de kif traité, 380 comprimés de psychotropes ainsi qu'une somme d'argent estimée à 65 535 DA.
Houda CHIED
EL-TARF : L'attente lancinante d'un développement local à Bougous
Située à quelque 40 kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya d'El-Tarf, Bougous, une commune issue du dernier découpage géographique de 1985, a une population de 12 000 habitants, inégalement répartie sur une quinzaine de mechtas et douars. Des mechtas et douars qui lancent un cri de détresse à qui veut les entendre. En dépit des efforts consentis dans le cadre de développement rural et en dépit des sommes colossales dépensées dans des projets locaux, Bougous reste toujours une commune déshéritée. Les populations souffrent du manque de de routes, en particulier d'infrastructures pouvant répondre aux besoins sans cesse croissants. À cela s'ajoute une mauvaise volonté qui a freiné l'ambition de la région qui demeure enclavée. La commune n'est pas suffisamment alimentée en gaz butane, les camions se font de plus en plus rare et le créneau est monopolisé par des revendeurs sans fois ni loi. Les voies de communication essentielles dans toute la relation économique sont réduites à quelques routes dont le nombre reste insuffisant. Les seules voies utiles de communication entre les mechtas et les douars demeurent des pistes praticables uniquement à pied qui mènent vers les hameaux de Aïn Kébir, Medjouba, Rihana Ben Saïdane manquent cruellement d'entretien et sont dégradés. Confinée dans l'isolement, la région n'offre rien à sa population, surtout les jeunes voués à l'oisiveté. Aucune infrastructure culturelle ou sportive n'est mise à la disposition de cette masse juvénile même si elle existe elle ne dispose pas des moyens adéquats pour les faire fonctionner. Aussi, la population se livre à l'éternelle partie de dominos ou de cartes, jouée dans une atmosphère délétère d'un café de fortune, à hygiène approximative. ?Je suis là uniquement pour tuer le temps, on se livre à des parties de dominos ou de cartes, rares sont ceux qui vont à la pêche au barrage qui se trouve pas loin du chef-lieu?, nous lance un groupe de jeunes le dos au mur d'un café. Las d'égrener le chapelet d'une vie à l'inexorable marche du temps, les villageois attendent de leurs responsables locaux qu'ils consacrent davantage de moyens pour développer leur contrée. En matière de réalisation de logements, la population située sur la bande frontalière se contente des quotas ruraux. Plusieurs bénéficiaires sont enregistrés au niveau de cette municipalité située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
TAHAR B.
CONSTANTINE : Les services de nettoyage de la commune font encore parler d'eux !
Les dernières intempéries ont eu pour conséquences de plonger Constantine dans un décor qui en dit long sur le laisser-aller des services de nettoyage de la ville des Ponts. Des centaines d'arbres ont cédé sous le poids de la neige et les habitants des différents quartiers ont décidé, dans le même élan de solidarité qui les a animés durant la dure tempête de neige de février dernier, de débarrasser leurs cités de tout le branchage, question de remettre de l'ordre dans leur environnement. Cette action de volontariat qui a animé les Constantinois ne s'est pas faite sans douleur, faute de moyens idoines. Ajoutez à cela la passivité des services de l'APC. Aussi, toutes les mauvaises branches furent soigneusement déposées sur les trottoirs en attendant leur ramassage par les tracteurs des services de la mairie. Mais rien ne fut et cela exaspéra les initiateurs de cette campagne qui n'ont pas trouvé mieux que de se servir de ce même branchage pour fermer des axes routiers à l'image de se qui s'est passé du côté de la cité Solis, à proximité du lycée Ahmed Bey. Pour protester contre le manque de considération des services de l'APC, les résidents de la dite cité ont bloqué l'accès au lycée, aux parents d'élèves et aux bus qui ont pour habitude de déposer les élèves résidents de la cité Bentchicou, occasionnant de nombreux retards et perturbant considérablement les cours.
Djamel TARACHE


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